Dieu dans son infini bonté m’a pardonné
Je m’appelle Laura, je suis la septième et dernière enfant à mes parents. J’ai quatre grands frères et deux grandes sœurs.
Je suis née dans une famille évangélique protestante, par conséquent, j’ai été exposé très tôt exposé à la parole de Dieu et j’ai été baptisé enfant.
J’ai eu une enfance et éducation assez particulière dans le sens où j’ai vécu dans différentes maisons, à différent moment de ma vie. Dès ma naissance jusque l’âge de 7ans, j’ai vécu avec mes parents. Et ayant une grande famille, il y’ avait aussi des cousins et cousines qui vivaient avec nous. J’étais un peu comme cette petite princesse et très caprieuse, mais aussi très généreuse. Mon père savait que s’il me donne quelque chose, je partagerais avec les autres. Du coup j’avais déjà bonne image aux yeux de beaucoup.
Entre 7 ans et 13 ans j’ai vécu avec mon oncle paternel à Douala (Cameroun). Là-bas, j’ai dû vite grandir mentalement me disant je ne suis pas chez nous. Et ma bonne image ma suivit jusque là et dans ma tête je ne voulais pas qu’on se plaigne de moi sur quoi que ce soit. Mes caprices avaient diminuées, mon sens du travail et de responsabilité avait augmenté car je devais toujours m’assurer que mes cadets étaient en bonne posture. Cette bonne image a créé en moi la peur de décevoir, la peur de l’échec, la peur d’être jugé surtout par ma famille. C’est aussi à Douala que pour la première fois j’ai été exposé à la pornographie par les aînés avec qui j’étais à la maison. A cet instant il n’y a pas eu un réel impact physique mais juste que une mauvaise semence venais d’être déposée et attendait les ressources nécessaire pour germer.
Je retourne vivre à Nkoabang à Yaoundé (Cameroun) chez ma sœur aînée cette fois-ci; son époux assez stricte car ne sachant pas trop comment devait être cette adolescente qui arrive chez lui. Mais j’étais toujours très calme, soumise et respectueuse. Et quand bien même je voulais me révolter, je me disais en moi que dira mes parents (biologique et ceux de Douala avec qui j’ai vécu) cela m’aidait à me recadrer très rapidement. La particularité chez ma sœur est que nous avions de moments de méditation matinal en famille ce qui était très différent du fait de se lever chaque dimanche et d’aller juste a l’église. Certes j’étais beaucoup plus dans la religiosité de cela, mais il y avait clairement déjà cette main de Dieu sur moi. Cette main de Dieu sur moi que j’ai perdu en 2014 une fois aux Etats-Unis étant quasiment seul dans le sens où je n’avais plus mes parents avec qui je devais prier et méditer.
Le style et mode de vie sont très différents entre les deux pays, personne ne regarde ce que tu fais, en fait aux USA, il y a un libertinage qui est hors du commun. Je me suis retrouvée au centre de langue où j’apprenais l’anglais ici aux USA avec d’autres jeunes africains. C’est au centre de langue que je rencontre mon compagnon du péché. Je savais très bien ce que disait la parole de Dieu sur les relations hors mariage, mais je me suis convaincu qu'ayant déjà quand même attend jusqu’à l’âge mature ce n’était pas bien grave. En plus tout le monde le pratique, au moins j’ai attendu d’être mature me suis je dit. Et en 2015 je me suis laissée emportée, et de là est parti une grossesse. Et comme un péché ne vient jamais tout seule, dans ultime but de garder ma bonne image auprès de la famille, je décide d’interrompre cette grossesse en me disant qui saura? Dès ce moment je compliquais ma vie encore plus. Je ne fus plus la même j’étais triste, malheureuse. Certes mes études n’avaient par pris un gros coup, mais je me sentais toujours vide peu importe ce que je faisais surtout que j’étais restée dans l’immoralité avec mon même compagnon. En 2018 une voix au fond de moi me demandait de tout arrêter ce que je faisais. Le plus difficile n’était pas d’arrêter mais comment expliquer à mon compagnon qu’on devait arrêter cela. J’en parlai avec ma grande sœur qui me disait en ce moment la c’est Dieu qui te parle et elle me dit : parle avec cette personne et dit lui. Ce que j’avais fait, mais il ne l’avait pas bien pris et je continuais dans l’immoralité avec lui pendant un an encore aussi vrai que je me sentais comme persécuté d’arrêter tout: toute forme de relation avec lui.
En 2019, je mis complètement fin à toute forme de relation avec lui. Je décidais de ne plus recommencer et de vraiment attendre jusqu’au mariage. Chose pas facile car le corps était déjà souillé et la pensée aussi. J’avais fait violence à mon corps mais ma pensée encore plus difficile de soigner. Je me confiai donc à une amie du lycée avec qui j’étais restée en contact et qui était établit en Dieu. Je lui parlai de tout sauf de la grossesse car j’avais peur d’être jugé. Et avec elle on échangeait de la parole de temps en temps et elle disait qu’il fallait que je rejoigne une église. Je lui disais je sais mais le problème c’est que je ne sais pas où aller. Je ne suis pas catholique et toutes les autres églises que je vois en route je n’ai pas trop confiance. Donc je continuais d’échanger avec elle sur la parole de Dieu ensuite avec ma sœur aînée de Nkoabang. Ces échanges ont béni ma vie et de là est partie une transformation sur tous les plans de ma vie. J’apprenais de nouveau à vivre et à vivre par Christ et avec Christ. Mes fondements n’étaient pas solides, mes pensées n’étaient pas toute bonnes mais je voyais à nouveau la main mise de Dieu dans ma vie. En 2020 au travers d’un ami qui lui aussi venait de se convertir, j’entrais en contact avec le frère Joseph. J’étais très retissante au départ, vraiment septique mais j’ai très vite compris que j’étais désormais à la maison avec mes frères et sœurs, que je n’avais rien à craindre et que je devais laisser le Seigneur prendre contrôle désormais et me laisser conduire par lui par le billet des frères et sœurs. Le frère Joseph m’a guide à une repentance totale et véritable. Les restitutions qui devaient être faites ont été faite. Le Seigneur a guéri mon cœur, restauré mon âme et purifié mon corps de toute saleté. Et Dieu dans son infini bonté m’a pardonné.
Gloire à Dieu
Laura K