Les femmes de distinction et de profondeur pour Dieu et son œuvre

  • FEMME CANANEENE

    La femme Cananéenne ou La foi d'un non-croyant qui déplace les montagnes Mat 15:21-28   La bible nous dit que cette femme est païenne, c'est à dire non-juive. C'est une femme prête à tout pour sauver sa fille malade. Quand elle voit Jésus, elle se met à crier"aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Mais Jésus fait comme s'il n'avait pas entendu ; il insiste : Seigneur, viens à mon secours. La réponse et l'attitude de Jésus à la suite de cette interpellation sont choquantes. Non seulement il fait le sourd, mais lui dit par la suite : on ne gaspille pas le pain des enfants pour donner aux chiens et du tac au tac la femme répond: mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Read More
  • EVE

    Genèse 2:22-25 ; 3 14-24 ; 4 1-26. Etat civil : Identité Eve mère de toute vie humaine (Genese 3 :20), épouse d’Adam qui dit d’elle qu’elle est l’os de ces os et chai de sa chair et fut fait à partir de la cote d’Adam => complémentarité. Es-tu complémentaire avec ton mari (futur mari)? Read More
  • MICAL Fille de Saül

    Mical, fille du roi Saül et première femme de David. Nous faisons la connaissance de Mical en 1 Samuel 18 verset 20, elle nous est introduite à travers les sentiments qu'elle a pour David. Son père le roi en profite pour se servir d'elle et tendre un piège à David. Mais le piège échoue parce-que finalement David réussit à fournir au roi 200 prépuces de philistins et obtient ainsi Mical comme épouse. Read More
  • ATHALIE

    La gloire du RègneAthalie 2chroniques 22 et 23   Identité civile  Athalie est fille princesses d'Israël. Elle apparaît dans la bible lors de son mariage avec joram Roi de Juda.   En tant que mère *Athalie est la mère du roi Achazia *elle tue ses descendants pour pouvoir régner sur Juda Read More
  • LA FEMME SAMARITAINE

    La femme samaritaine  : Qui était-elle? jean4 : 1-42     État civil: La bible ne nous donne pas son nom de famille mais l'identifie à sa ville d'origine à savoir la Samarie d'où l'expression Femme samaritaine.Cela n'est donc pas fait exprès à mon avis car cette femme dans son identité tel qu'il ressort de ces échanges avec Jésus ,représente l'identité du peuple de la samarie caractérisé par un mélange de culture ou religions dont les pratiques juives et celles païennes liées au culte d'autres dieux. Autrefois,les habitants de la Samarie était des juifs jusqu'à l'invasion d'autres peuples notamment sous le roi d'Assyrie qui fit entrer le culte à d'autres dieux.D'où la séparation et le rejet d'avec les juifs qui ne les considéraient plus comme juifs ou comme des moitiés juifs. Read More
  • MARTHE Sœur de Lazare

    Marthe Luc 11: 38-41 Jean 11: 18-31   État civil: identité Marthe sœur de Marie et de Lazare En tant qu’épouse: Elle n'était pas mariée En tant que mère: Elle n'avait pas d'enfant En tant que femme dans l’œuvre de Dieu: Dans Luc 10: 38-42 particulièrement dans le verset 42 《mais Marthe était distraite par beaucoup de service. Marthe reçu Jésus chez elle et en tant que Read More
  • TAMAR Genèse 38

    Tamar ou la grâce à l'œuvre Tamar signifie dattier. C'est un prénom commun à cette époque. Elle est sans doute Cananéenne, mais la Bible ne l'affirme pas. Son mariage a sans doute été arrangé avec Er, le fils aîné de Juda. Elle arrive dans une famille dans laquelle le papa, Juda a, semble-t-il, coupé les ponts avec les siens. En effet, il a choisi de fuir la présence de ses frères et s'est fait un ami, un Cananéen. La culpabilité le rongeait sans doute de voir ceux avec qui il avait comploté pour vendre Joseph. Oui, il ne pouvait être dans sa famille sachant le mensonge dont il était à l'origine. C'est plus facile de fuir que de vivre et dire la vérité. C'est suite à cette décision que son mariage avec une Cananéenne se décide. Read More
  • LES FILLES DE TSELOPHCHAD

    Quand les femmes se lèvent et osent la différence Nombres 27 1- Identité civile Les filles de Tselophchad (Machla, Noa, Hogla, Milca et Thirsta) un groupe de 05 filles étaient les seuls enfants de leur père 1 chroniques 7:15 « Le nom du second fils était Tselophchad  qui n'eût que des filles elles n'avaient donc pas de frères pouvant hériter des biens de leur papa .Or à cette époque, Seul les hommes pouvaient hériter. J'imagine un peu le visage de cet homme a chaque accouchement car c'était la catastrophe pour un couple de ne pas donner naissance à un garçon :Es-tu un Tselophchad? Tout n'est pas fini. Read More
  • JEANNE

    JEANNE UNE FEMME DE GLOIRE Références bibliques: Luc 8:1-3, Luc 23:55, 24:10   1- Identité civile -Jeanne est l'une des femmes qui avec les douze accompagnaient Jésus dans son ministère. -Elle fait partie du nombre de femmes que Jésus avait guéris d'esprits malins et de maladies Luc 8: 2-3 Read More
  • Sara de qui es-tu la fille ?

    De qui es-tu la fille ?  Il est parmi nous un vieux dicton : « Tel mère, telle fille. ».  On pourrait se dire qu’il n’est que sagesse humaine. Mais si Ezéchiel le cite, alors il a certainement du sens. Si tu regardes une fille, tu peux en observant sa mère savoir ce qu’elle sera. Et même des études scientifiques l’ont prouvé. Les filles de femmes au foyer deviennent des femmes au foyer, les mères battantes donnent des filles battantes, les mères prostituées des filles prostituées…tout simplement parce qu’une mère n’apprendra qu’à sa fille que ce qu’elle sait, et que finalement le premier modèle de féminité d’une fille se trouve chez sa mère.  Read More
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Ministère aux familles

  • LA DOT : Que dit la bible à ce sujet ?

    RUBRIQUE : PASTEUR J’AI UNE QUESTION   LA DOT : Que dit la bible à ce sujet ? Lectures : Gen24 et Gen34   Question : Dans quelles conditions peut-on parler de dot ? Pasteur : On ne peut parler de dot que lorsque deux autorités (du côté de la femme et de celui de l’homme) se sont pas engagées. C’est d’ailleurs pourquoi le serviteur d’Abraham s’est d’abord préoccupé de savoir qui est l’autorité de Rébecca pour traiter avec elle. C’est sur cette base que la dot doit être établie   Read More
  • Qu'est ce que le mariage?

    Le mariage c’est: - La capacité inhabituelle d’amener une femme à se soumettre promptement. Tune peux pas contraindre une femme à se soumettre. Si tu utilises la force tu as déjà échoué. Le minimum, la soumission volontaire, la soumission joyeuse. - La capacité inhabituelle de voir loin et longtemps à l’avance. Pour dire voilà où nous allons et elle s’efforce à voir et tu dis : tu ne vois pas ? Allons, suit moi et elle va te suivre joyeusement. Vous pouvez tous deux voir mais tu dois voir plus loin parce que tu es le chef. - La puissance de poursuivre Dieu. Le chef doit être un plus grand poursuiveur de Dieu. Il doit revenir d’où il est allé chercher Dieu et dire voici où nous allons, voici ce que Dieu dit. Un chercheur brutal de Dieu. Tu dois connaître Dieu, si quelqu’un doit risquer sa vie pour te suivre et tu ne connais pas Dieu c’est un danger. Read More
  • Apprenons d’Adam

    De prime à bord, on pourrait se poser la question de savoir que peut-on bien apprendre d’Adam ? Le monsieur à cause de qui nous souffrons aujourd’hui … Mais Gloire à Dieu car dans chaque homme il y’a des défauts mais aussi des qualités. Nous allons ensemble apprendre d’Adam. Nous tirons notre partage de Genèse 3 et Genèse 4 :1Gen 3 : 17-19 « Puis le SEIGNEUR dit à l'homme : « Tu as écouté ta femme et tu as mangé le fruit que je t'avais interdit de manger. À cause de toi je maudis le sol. Tu devras te fatiguer tous les jours de ta vie pour tirer ta nourriture de la terre. Tu gagneras ta nourriture en transpirant beaucoup, jusqu'à ta mort. À ce moment-là, tu retourneras dans la terre d'où tu viens. Oui, tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière» Voilà en gros les conséquences du péché d’Adam induit en erreur par son épouse Eve car il dira : « La femme que tu m'as donnée, c'est elle qui m'a donné ce fruit, et j'en ai mangé. » Et même dans la punition de Dieu Il commence par dire « Tu as écouté ta femme » donc Read More
  • APPRENONS D’ARAM ET JOKEBED

    1) Qui était Amaram et qui était Jokebed « Un homme de la maison de Lévi » et « une fille de Lévi ». - (Exode 2 :2) - Amram, le Lévite, s'était marié avec une fille de Lévi   2) Que devons-nous tirer de cette union? a-Unis dans la foi en DieuIci, nous avons un mariage entre deux personnes de la même maison, deux personnes qui ont la même histoire,les mêmes affections pour Christ. Quelle belle union ! Quelle union selon Dieu ! Aussi, quelle bénédiction il y aura dans ce foyer.Retenons qu’en tant qu’enfant de Dieu il est important d’épouser un enfant de Dieu Pour trouver le conjoint qui te convient, il est nécessaire de rester dans la dépendance du Seigneur par la prière. Il est indispensable d'attendre la direction de Dieu. b-Traverser les grandes épreuves ensemble en tant que coupleAmram et Jokébed ont montré une véritable unité dans la foi en traversant de grandes épreuves : « Dans ce temps-là naquit Moïse » (Act. 7 : 20). Ses parents connaissaient l'ordre du Pharaon : tous les jeunes garçons hébreux devaient être tués. Alors, était-ce bien le moment de se risquer à mettre un enfant au monde ? De plus, ils avaient déjà deux enfants, une Read More
  • L’impact des noms que l’on donne aux enfants: Bénédiction ou Malédiction

    Les noms que l’on donne aux gens ont un impact sérieux sur les personnes qui les portent. Une fois de plus cela s’illustre par la nomination, la désignation des enfants de Jacob, chacun d’un nom particulier. (Cf. Genèse29 : 31-35)« L'Éternel vit que Léa n'était pas aimée ; et il la rendit féconde, tandis que Rachel était stérile. » Léa devint enceinte, et enfanta un fils, à qui elle donna le nom de Ruben ; car elle dit : « L'Éternel a vu mon humiliation, et maintenant mon mari m'aimera. » Genèse29 : 31-32 Le nom que l’enfant porte devrait être pour la gloire de Dieu ! « L'Éternel vit que Léa n'était pas aimée ; et Il la rendit féconde »C’est l’Eternel qui prend toujours l’initiative de bénir et c’est à Lui que devrait revenir la gloire pour toute bénédiction et non à l’homme, en aucun cas, en aucune circonstance. Pour l’attribution du nom de l’enfant, tout devrait être également fait pour que toute gloire soit à l’Eternel, au Père tout puissant. Dans le cas présent, c’est l’Eternel qui « vit que Léa n’était pas aimée ». Tout était parti de Lui, c’est Lui qui prit souverainement et sans contrainte aucune, ni l’exercice de quelque pression que ce soit, l’initiative de donner un enfant Read More
  • Apprenons de Nabal et Abigaïl

    À Maon, il y a un homme très riche. Il possède 3 000 moutons et 1 000 chèvres. Sa propriété est à Karmel, et il se trouve là pour couper la laine de ses moutons. Cet homme s’appelle Nabal et sa femme s’appelle Abigaïl. Abigaïl est intelligente et belle, mais son mari est dur et méchant. Il appartient au clan de Caleb.1 Samuel 25:2‭-‬3 Lire jusqu'au verset 42. Read More
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Sara de qui es-tu la fille ?

Publié dans Les femmes de distinction et de profondeur pour Dieu et son œuvre

De qui es-tu la fille ? 

Il est parmi nous un vieux dicton : « Tel mère, telle fille. ».  On pourrait se dire qu’il n’est que sagesse humaine. Mais si Ezéchiel le cite, alors il a certainement du sens. Si tu regardes une fille, tu peux en observant sa mère savoir ce qu’elle sera. Et même des études scientifiques l’ont prouvé. Les filles de femmes au foyer deviennent des femmes au foyer, les mères battantes donnent des filles battantes, les mères prostituées des filles prostituées…tout simplement parce qu’une mère n’apprendra qu’à sa fille que ce qu’elle sait, et que finalement le premier modèle de féminité d’une fille se trouve chez sa mère. 

Mais en voilà beaucoup de considérations humaines qui quoique vraies nous permettent de tirer une conclusion est que toutes les filles sont comme leur mère ou doivent-être comme leurs mères, ou sont appelés à être comme leur mère. Et cela est aussi vrai sur le plan spirituel. La Bible donne à toutes les filles du Dieu vivant, un modèle de mère. 

« Sara: dans son obéissance à Abraham, … l'appelait: mon seigneur. C'est d'elle que vous êtes les filles. » 1 Pierre 3 :6. Alors, nous sommes toutes filles de Sara. Et selon qu’il est écrit : « Telle mère, telle fille », nous devons ressembler à Sara. Or pour ressembler à Sara, il faut d’abord savoir ce qu’elle a été, et le modèle qu’elle nous a laissé. 

  1. Sara, la femme de foi

C’est bien la seule femme dont la foi est citée en exemple par le rédacteur du livre d’Hébreux. C’est la seule femme, témoin. Hébreux 11 :11 « Par la foi, Sara, elle aussi, qui était stérile, a été rendue capable de devenir mère alors qu'elle en avait depuis longtemps dépassé l'âge. En effet, elle était convaincue que celui qui avait fait la promesse est digne de confiance. ». Oui, Sara a été une femme de foi, elle a cru que Celui qui avait la promesse de son salut était digne de confiance capable de lui permettre de passer de la mort (la stérilité) à la vie (Isaac) ; c’est pourquoi nous sommes d’abord ses filles, car par la foi en Jésus-Christ nous avons cru que Celui qui a fait la promesse est digne de confiance pour nous permettre de passer de la mort à la vie.  

  1. Saraï   

Mais qui était Saraï ? Le livre de la Genèse nous en dépeint un bien sinistre portrait. D’abord, c’est une femme qui a une connaissance religieuse de l’Eternel (Voir Genèse 5 : 16). Car, la stérilité était considérée comme un châtiment divin.  Sa mort spirituelle ne lui donne pas la capacité à cerner le dessein divin. Ensuite, nous voyons une femme qui n’a pas de problème avec le péché de l’adultère. Elle ne s’oppose pas à la décision de son mari (voir Genèse 12), de plus elle le pousse dans les bras d’Agar pour obtenir un fils (Genèse 16). Cette tentative de Sara s’apparente à toutes les tentatives humaines pour obtenir la vie autrement que par la foi en Dieu. Aujourd’hui, les bras d’Agar qui appellent de nombreuses ne sont rien d’autres que des bras de séduction. Plus tard, c’est une femme querelleuse et jalouse que nous découvrons, en d’autres termes aucune expression du caractère divin. Elle commence par accuser son mari de « l’injure qui lui est faite » alors que c’est elle qui l’a poussé dans les bras d’Agar. (Genèse 17 :5) – Et là, je me dis le « pauvre homme ». Puis, elle maltraite sa servante alors que c’est elle qui l’a poussé dans sa couche, justement pour avoir un enfant. Voilà donc le portrait de Saraï, une femme  pécheresse qui ne connaît pas de Dieu, éloignée de Dieu, cherchant la vie par tous moyens, portant les fruits de la vie du « moi » et du péché.     

Avant d’étudier la conversion de Sarai, Il y a une question qu’il faut se poser. Question que je me suis posée : Pourquoi Sarai devait croire ? Abram avait déjà cru, mais pourquoi Saraï devait croire ? Je pense que la réponse à cette question tient de l’assertion suivante. « L’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair. » Ils sont devenus un. La promesse que Dieu avait adressée à Abraham ne pouvait s’exécuter en dehors de son couple. Car Dieu est un Dieu d’ordre. Le Père et le Fils sont un. Dès le commencement le Père était avec le Fils, et le Fils (la Parole) était le Père. La promesse que Dieu avait fait à Abraham ne pouvait pas exister hors de son couple quoiqu’Abraham ait pu le penser. Etre une seule chair signifie que tous les deux devaientt croire, si l’un ou l’autre croire seul ce n’est pas une chair qui a cru (100%), mais seulement 50%. Dieu ne fonctionne pas avec les demi-mesures. Pour recevoir la promesse, la totalité du couple devait croire.  Relisons attentivement. 

« Dieu dit encore à Abraham: Pour ce qui concerne ta femme Saraï, tu ne l'appelleras plus Saraï (Ma princesse), désormais son nom est Sara (Princesse). Je la bénirai et je t'accorderai par elle un fils; je la bénirai et elle deviendra la mère de plusieurs nations; des rois de plusieurs peuples sortiront d'elle. Alors Abraham se prosterna de nouveau la face contre terre, et il se mit à rire en se disant intérieurement: Eh quoi! un homme centenaire peut-il encore avoir un enfant? Et Sara, une femme de quatre-vingt-dix ans, peut-elle donner naissance à un enfant? Et il dit à Dieu: Tout ce que je demande c'est qu'Ismaël vive et que tu prennes soin de lui. Dieu reprit: Mais non! C’est Sara, ta femme, qui te donnera un fils. Tu l'appelleras Isaac (Il a ri) et j'établirai mon alliance avec lui, pour l'éternité, et avec sa descendance après lui. En ce qui concerne Ismaël, j'ai aussi entendu ta prière en sa faveur. Oui, je le bénirai. Je lui donnerai aussi de très nombreux descendants: je le multiplierai à l'extrême. Douze princes seront issus de lui et je ferai de lui l'ancêtre d'une grande nation. Mais j'établirai mon alliance avec Isaac, le fils que Sara te donnera l'année prochaine à cette époque. » Genèse 17 : 15-21. 

Quels sont les éléments qui ressortent de ce passage. 

  1. Abraham avait cru en la promesse de Dieu d’être Père de toutes les nations. Puisqu’Hébreux nous rapporte qu’au moment où il partait, il partait sans savoir où il allait. Seulement, à ce stade, Abraham croyait que son fils, qui le rendrait Père de toutes les nations était Agar.

  2. A ce titre, Abra ham a des doutes : « Et Sara, une femme de quatre-vingt-dix ans, peut-elle donner naissance à un enfant? ». Il ne pense plus sa femme capable d’enfanter. 

  3. Abraham élève en permanence des prières devant Dieu pour Ismaël. Même quand Dieu lui parle de Sara, il répond : « Tout ce que je te demande, c’est qu’Ismaël vive et que tu prennes soin de lui. ». Et Dieu lui-même répond : « J’ai entendu ta prière pour Ismaël. 

Que s’est-il passé ? Abram avait cru Dieu, mais Il avait cru Dieu selon lui Abram et non selon Dieu. Il avait dessiné lui-même comme Dieu le rendrait Père de toutes les nations, et dans son plan Sara n’entrait pas en jeu. Non, elle était beaucoup trop vieille. Mais Dieu revient mettre de l’ordre dans sa tête (C’est Sara, ta femme), et expose son plan (Ce sera Sara), avec son délai (l’année prochaine à cette époque.).  

  1. La conversion de Saraï – De Saraï à Sara. 

 Dans cette partie de la vie de Sara est mise en évidence, la foi de Sara en la promesse de salut. C’est par cette foi que Saraï deviendra Sara. Le chapitre 18 de Genèse nous rapporte la conversion de Sara. L’Eternel au chapitre 17 avait déjà parlé à Abraham ; toutefois au chapitre 18, Il vient et descend chez lui.  Pourquoi ? Parce qu’il fallait que Sara entende Sa parole, car la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend, c’est la parole de Christ. L’Eternel arrive, et Abraham envoie Sara pétrir de la farine. Bien entendu, dans ces époques caractéristiques de l’antiquité, les femmes n’avaient pas le droit de s’asseoir au milieu des hommes. Alors Abraham était avec eux pendant qu’il mangeait, mais  Sara n’était pas là. (Genèse 18 :8). Alors, l’Eternel demande à Abraham «  Où est Sara ta femme ? ». Notre Dieu omniscient, omniprésent ne connaissait-il pas la réponse à cette question ? J’en doute sérieusement. Les femmes sont de nature curieuse, elles veulent toujours tout savoir, avec tous les détails possibles. Surtout, si on parle d’elle. Oui, la question servait davantage à attirer l’attention de Sara qui était dans la tente comme le dit Abraham. Elle aurait pu s’occuper ailleurs, se disant ce sont des conversations d’hommes. Mais, maintenant qu’elle avait entendu son nom, on parlait d’elle. Pas de Terre, de vente de bétail, mais d’elle : Sara.  Oui, flattée elle a dû l’être.  Elle, Sara, a porté toute son attention à la conversation.  Ses oreilles étaient donc grandes ouvertes. 

« Puis l'Eternel lui dit: L'an prochain, à la même époque, je ne manquerai pas de revenir chez toi, et ta femme Sara aura un fils. Derrière lui, à l'entrée de la tente, Sara entendit ces paroles. Or, Abraham et Sara étaient tous deux très âgés et Sara avait depuis longtemps dépassé l'âge d'avoir des enfants. Alors Sara rit en elle-même en se disant: Maintenant, vieille comme je suis, aurais-je encore du plaisir? Mon mari aussi est un vieillard. Alors l'Eternel dit à Abraham: Pourquoi donc Sara a-t-elle ri en se disant: «Peut-il être vrai que j'aurai un enfant, âgée comme je suis?» Y a-t-il quoi que ce soit de trop extraordinaire pour l'Eternel? L'an prochain, à l'époque où je repasserai chez toi, Sara aura un fils. Saisie de crainte, Sara mentit: Je n'ai pas ri, dit-elle. Si! tu as bel et bien ri, répliqua l'Eternel. » Genèse 18 :10-15. 

Certainement, en entendant la promesse. Sara s’est dit encore un plaisantin. Ô ces quelques voyageurs d’ailleurs. Mais elle va vite se rendre compte qu’elle est en face d’un être qui sonde les profondeurs de son être et de sa pensée. Qui connaît les cœurs ? Si ce n’est l’Eternel ? Elle sera saisie de crainte. Mais dans son mensonge, elle a davantage confrontée au fait qu’il n’y a point de justice en elle. Elle la Sarai, religieuse, femme amère à cause de son adultère, querelleuse envers son mari, au cœur dur vis-à-vis de prochain se trouve face à la plus grande miséricorde divine. « L’année prochaine, elle aura un fils. » Qu’a-t-elle fait pour le mériter ? Rien ! Ce qu’elle est désormais, elle le doit à Dieu, cela ne vient point d’elle mais c’est le pur don de Sa grâce. Son mensonge n’a pas annulé la promesse de Dieu, il a seulement prouvé que l’homme est injuste et que Dieu seul est juste. 

Oui, la crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse. Et même si nous faisons des erreurs, la grâce de Dieu nous éduque tel que l’enseigne Paul à Tite. La grâce de Dieu nous montre son infinie patience envers les hommes que nous sommes. Quand nous fautons comme Sara, quand notre péché est exposé devant Dieu ne retire pas la promesse de Sa vie, Il entend que nous reconnaissions que nous sommes misérables et que nous devons juste compter sur Lui et croire en Lui.  Oui, Sara avait cru, désormais, une seule chair avait cru. Et c’est pourquoi je crois que le rédacteur d’Hébreux après avoir partagé le témoignage de foi d’Abraham et le sien dit au verset 12 : « C'est pourquoi aussi, d'un seul homme --- plus encore: d'un homme déjà marqué par la mort --- sont issus des descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et que les grains de sable qu'on ne saurait compter sur le rivage de la mer. » 

Sara devait croire pour amener à existence l’appel de Dieu établit dans la vie de son conjoint. C’est cela être une aide. Etre fille de Sara. Voilà ce à quoi nous sommes appelés. C’est parce que Sara a cru, que des descendants ont pu naître d’un seul homme. (Hébreux nous dit c’est pourquoi).  Ma prière est qu’aucune de nous ne devienne des filles de Saraï : des épouses querelleuses sans cesse en train de blâmer leurs maris et de leur proposer des Agar déguisés. Que Dieu le permette. 

  1. Les autres caractéristiques de Sara

Les autres caractéristiques de Sara nous sont présentées par l’apôtre Pierre au chapitre 3 de son premier épître. Il décrit plusieurs caractéristiques, et sans doute à première lecture elles semblent irréalisables. Le modèle impossible. Et parfois la femme vertueuse apparaît comme « l’impossible », ceci expliquerait le slogan de nos frères « Une femme vertueuse, qui peut la trouver ? ». Mais en prenant l’exemple de Sara (Selon les versions il est écrit : « Tel l’exemple de Sara » ou encore « Comme Sara »), l’apôtre veut montrer à son auditoire de lectrices que ce modèle est possible. Une femme vertueuse a vécu sur Terre ainsi, elle s’appelait Sara, c’est d’elle que vous êtes les filles. Si Sara a pu vivre ainsi vous le pouvez ainsi. Si vous croyez en Dieu, il  vous transformera et vous donnera de revêtir son caractère. Vous ne serez pas de Sarai querelleuses mais des Sara, femmes vertueuses soumises à leurs maris.  Vous manifesterez aussi toutes les autres caractéristiques que j’ai précédemment mentionnées.  

Max Luccado écrivait « Le cœur d’une femme doit être si caché en Dieu, qu’un homme doit d’abord trouver Dieu avant de la trouver ». Ce n’est peut-être pas tant qu’il n’y a pas des  femmes vertueuses mais peut-être qu’il n’y a pas suffisamment d’hommes qui ont connu Dieu pour les reconnaître. Car, il faut connaître Dieu pour reconnaître des femmes remplies de vie et d’esprit. Sois encouragée à devenir et à demeurer une fille de Sara. 

Bonus. (Anticipation des questions).

1-) En Genèse 16, Saraï dit à Abraham : « Que l’Eternel soit juge entre nous », est-ce que cela signifie qu’elle n’avait pas cru ? 

Quand j’’étais au Cameroun, j’étais surprise et je fus même choqué de constater qu’une chanson très populaire (Je suis dans la joie, une joie immense, je suis dans l’émotion quand Yahwé m’a libéré) était chanté et dansé dans des boîtes de nuit. Est-ce à dire que ces personnes avaient cru ? Non.  Sarai n’avait toujours pas cru. C’était Saraï. Bien  des personnes mettent le nom de Dieu dans leurs actes ou leurs propos, mais cela prouve qu’ils sont désespérément perdus, quand s’ils connaissaient qui est l’Eternel, ils ne prononceraient pas son nom en vain.  

2-) Tu parles de Sara, qui est une aide pour amener à l’existence l’appel de Dieu dans la vie d’Abraham. Peux-tu m’en dire plus s’il te plaît ?  

Genèse 21 : 8- 12 : « L'enfant grandit et Sara cessa de l'allaiter. Le jour où l'on sevra Isaac, Abraham fit un grand festin. Sara vit rire le fils qu'Agar l'Egyptienne avait donné à Abraham. Alors elle dit à Abraham: Chasse cette esclave et son fils, car celui-ci ne doit pas partager l'héritage avec mon fils Isaac. Cette parole affligea beaucoup Abraham, à cause de son fils. Mais Dieu lui dit: Ne t'afflige pas à cause du garçon et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu'elle te demandera. Car c'est par Isaac que te sera suscitée une descendance. »

Qu’a fait Sara ? Elle a vu Ismaël rire, et elle a demandé à Abraham de le renvoyer. Elle a certainement fait une interprétation de son attitude. C’est ce que j’appelle le discernement spirituel de la femme de l’homme Dieu. Voilà ce que fait une aide, discerner et agir pour préserver la promesse, la destinée sur l’appel d’Abraham (Etre Père d’une multitude.). On ne sait pas ce qui serait passé si Ismaël était resté dans cette maison, mais on sait aujourd’hui les musulmans sont ses descendants, et qu’ils font une farouche guerre aux chrétiens (Israélites, de Jacob (Israël, et d’Isaac). L’autre chose qu’on peut aussi affirmer avec certitude est que le fait que Dieu ait donné gain de cause à Sara, en approuvant sa décision devant Abraham, veut dire qu’elle avait raison. 

3-)  Pourquoi Dieu n’a pas permis laisser Ismaël dans cette maison. Peut-être que s’il y avait eu un combat, Isaac aurait gagné et nous n’aurions pas tous ces enjeux avec l’Islam aujourd’hui. 

Je pense que Dieu est souverain de Ses choix.  Ensuite, pour reprendre Théodore Austin Sparks, un théologien, je dirais que l’Eglise a une responsabilité dans les combats de l’Eternel. Quoique tout est accompli, il y a des batailles à mener. Il fait à ce sujet un très bel enseignement à partir des hommes forts de David. Enfin, Charles Haddon Spurgeon dans l’un de ses sermons (Le Ciel ou l’enfer) exprime un avis que je partage totalement. La part du diable ne sera jamais supérieure à celle de Dieu. Ceux qui seront au ciel seront plus nombreux que tous les damnés de l’enfer. 

Demeurez fortifiés, 

Affectueusement, Victoria vickie. 

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