La grâce de Dieu a surabondé dans ma vie

Publié dans Rencontre avec Jésus

Je suis Stéphane T.N, je suis marié a ma tendre épouse Nicaise T. et nous avons 4 magnifiques enfants : Sara, Gabriel, Marie et David. En outre, je suis le fils de N. Jean et T.Julienne et j’ai un grand frère Patrice et une petite sœur : Mireille. J’aimerai vous partager mon témoignage de conversation qui décrit ma rencontre et ma marche avec le Seigneur Jésus-Christ. Dieu m’a parlé par des circonstances, bien que vivant dans une famille qui a été frappé par le divorce de mes parents et ses conséquences : le mensonge, la médisance, la falsification, la haine, la peur et la colère. Je pensais attendre l’âge de la retraite pour vraiment m’intéresser ce qui se passe après la mort. Dieu est intervenu dès mon enfance, IL m’a aimé et IL a prouvé son amour. Je lui ai d’abord résisté, il a insisté et J’ai décidé de le suivre en 2007, bien qu’il ait été fidèle, je lui ai tourné le dos pour me préoccuper essentiellement de moi, ma famille et ma carrière. Au travers des circonstances, IL m’a ouvert les bras et je suis revenu à lui 5 ans plus tard en 2012. Aujourd’hui je ne veux plus le lâché car j’ai bien vu la différence entre la vie avec lui et sans lui. Je liste ci-après de façon chronologique quelques faits marquants qui ne représentent pas tous les détails de ma rencontre avec Dieu, car combien IL a tant fait pour moi, mais mon manque d’enregistrement de faits couplé à mes limitations humaines ne me permettent pas de détailler toutes les évidences.


Tout d’abord tout a commencé dans l’enfance, ma mère et mon père étaient mariés et vivaient ensemble au Cameroun dans la ville de Douala. Mon Père est catholique très engagé dans le service, responsable de la chorale « Pouh Christo » qui veut dire enfants de Christ. Tout petit il s’est rassuré que nous suivons la catéchèse afin d’apprendre la doctrine catholique, recevoir les sacrements du baptême, première communion et confirmation. En revanche ma mère était protestante mais a suivi mon papa a l’Eglise catholique et nous allions au culte ensemble. A la maison nos parents vivaient ensemble, je n’ai pas de souvenir exact du climat dans la maison, cependant, je me souviens que mon père était très exigeant et travailleur. Ma mère très dévouée à la maison. 1987 a été un tournant, ma mère est tombée malade, très malade au point où elle a même été évacuée dans une autre ville nommée Bafang. Je me souviens qu’elle a été tellement malade que l’on prévoyait sa mort, quelques fois nous avons été sortis de l’école pour aller la voir sur son lit d’hôpital. Elle ne parlait pas, elle était juste couchée. J’ai pleuré, pleuré, pleuré a maintes reprises, me disant qu’elle devait bientôt mourir. Mais le temps passait, elle était encore vivante, plusieurs mois même. Ma mère est même sortie de l’hôpital, mais elle n’est jamais revenue à la maison. Nous l’avons attendu mais elle n’est jamais revenue. Les membres de la famille paternelle nous disaient : « Votre mère vous a abandonné ». L’absence de ma maman a été extrêmement pénible, pour combler ce manque mon père a fait venir ses frères à la maison et ils avaient avec lui la responsabilité de nous éduquer, nous enseigner et prendre soins de nous. Ensuite, ma mère nous rencontrait discrètement mes frères et moi. C’était extrêmement difficile. A là afin de la rencontre avec ma mère, mes frères et moi nous pleurions et nous rentrions très tard. Lorsque mon père nous demandait ou nous étions alors nous mentions. Alors il nous corrigeait en conséquence. Mon père souffrait beaucoup et je comprends maintenant pourquoi il se mettait colère et nous corrigeait car à un moment donné, il a perdu ma mère et il nous a perdus aussi. Tout ceci a même tourné à un conflit familial. J’étais au milieu, j’écoutais et ne disait rien par peur. En outre, mes frères et moi avions des rencontres avec ma maman et elle nous emmenait chez les marabouts (voyants). Ces marabouts nous donnaient les choses à verser à la porte de la chambre de mon père lorsqu’il devait rentrer à la maison. A un moment donné, mon père s’est même rendu compte de cela et s’est mis en colère contre mes frères et moi. Je souffrais énormément, étant au milieu d’un conflit dont je ne comprenais l’origine. Alors la situation s’est même empirée car mon grand frère et moi avions fait une fugue et nous avons dormi hors de la maison dans un hangar. Mon Père et toute la famille nous ont cherchés, pendant que nous étions dans le bus, mon oncle nous a reconnu et m’a attrapé et mon grand frère a pris la fuite. Quelques jours après mon grand frère a été attrapé et est revenu dans le domicile familial.


Par la suite, je suis allé vivre chez mon oncle dans la ville de l’Ouest. J’avais un nouveau testament Gédéon, de petite taille et de couleur bleue. J’ai commencé à le lire, elle faisait du bien à mes pensées, je ressentais quelque chose dans mon âme. Je voyais des possibilités de vivre l’amour tel que le décrit les évangiles. Mon oncle s’est rendu compte que je lisais fréquemment ma « Bible », il m’a menacé et m’a défendu de lire de cette bible. Je me suis découragé et j’ai abandonné. Quelque temps après ma mère est venue me prendre lorsqu’il était minuit, afin que je puisse vivre avec elle. Mon oncle m’a cherché, sans me trouver. De même, ma mère est allée prendre mon grand frère à Yaoundé et ma sœur à Douala afin que nous vivions tous ensemble. Toute ma famille paternelle nous a cherchés, ils ont même fait une annonce à la radio. Ma mère nous amenait mes frères et moi chez un marabout qu’on appelait « Papa Henri » qui avait ses bureaux non loin de Ndokoti dans un quartier nommé CCC à douala au Cameroun, ce monsieur nous avait dit qu’en effet ma mère a quitté mon père parce qu’il voulait nous tuer. Elle a été très malade à cause de lui, à cause des alliances de mon père dans la sorcellerie. Ce monsieur nous a donné des plantes, il nous a scarifiés la peau et il nous a dit de ne plus rencontrer notre père car il veut notre mort. Alors nous avons fait plusieurs mois sans voir notre père. Un jour, je ne sais de quelle façon et par quelle négociation, nous avons officiellement revu notre père. Ensuite, une fois par mois nous allions lui rendre visite. Le climat était toujours tendu, il se plaignait de maman. Pendant cette période, j’allais au collège et un groupe de Jeune nommée le GBEEC (Groupe Biblique des Elèves et Etudiants du Cameroun), ce groupe tenait des réunions de prières et d’étude biblique. Une fois, j’ai adhéré à l’une de ces réunions. Pendant les nombreuses visites mensuelles, je tenais en main une Bible à la suite de cette réunion. Mon père m’a demandé un jour : « que tiens-tu en main ? » J’ai répondu que j’étais allé dans une étude biblique, alors il m’a défendu d’y aller. Il m’a dit si tu vas là-bas, ne vient plus me rendre visite. J’ai renoncé et abandonné le GBEEC. Par la suite, j’ai été inscrit au petit séminaire de Melong (école de formation des prêtres) et là-bas j’ai reçu les sacrements : baptêmes, premières communions et confirmation. En réalité, je ne l’ai point fait avec conviction, c’était une obligation du temps, il n’était pas acceptable de faire parti d’une école de prêtre sans avoir reçu tous les sacrements. Après avoir reçu ces sacrements, rien n’a changé dans ma vie. J’ai poursuivi ensuite mes études au collège Alfred Saker ou j’ai rencontré un ami Mr Mpouma Samuel et à l’université j’ai fait la rencontre de Mr Hermann M. Samuel et moi sommes devenus des amis, il habitait chez ses parents dans la même ville que mon père. Nous partageons des sujets d’enfance, mais j’ai bien remarqué une différence entre lui et moi dans son comportement : le calme, la tempérance, sa tolérance et même il me ramenait souvent à la bible. Je me souviens d’une expression qui m’avait dite, il n’y a que les sottes personnes qui ne changent pas. De même, Hermann était mon camarade de classe, il était mon voisin de banc à l’institut universitaire de Technologie de douala au Cameroun, alors il me recadrait souvent lorsque je faisais des blagues et que j’avais des mauvaises attitudes, je me souviens qu’il utilisait l’expression « Dieu n’aime pas ça ». J’ai donc terminé mes études et obtenu un DUT, et j’ai trouvé du travail une semaine après dans une entreprise de la place. Dans mon être intérieur j’étais quelqu’un de brisé et plein de blessures, j’avais une relation très difficile avec mon père. Je lui reprochais le fait qu’il ne me rendait pas visite, il y avait plein de colère en moi et je m’emportais très souvent. A un moment donné, ma petite sœur vivait avec moi, c’était pour elle une période d’émancipation. Moi je ne la comprenais pas souvent et j’avais souvent contre elle des gros pics de colère. Elle était dans une phase de puberté, il lui arrivait de sortir le soir et revenir le lendemain alors je m’emportais. C’était aussi la période où je souhaitais me marier, je cherchais donc une épouse. En 2005, je fais une proposition de mariage à mon épouse actuelle, mais elle a refusé. En 2006, je rentre en relation avec une fille nommée Sandrine et je pense faire d’elle mon épouse mais elle met fin à la relation que se consacrer à Dieu. Alors je pose des questions, comment devrais-je faire ? Qui est ce Dieu pour que mes amis s’attachent autant à lui ? Après avoir parlé avec mes amis, je leur pose la question comment découvrir ce Dieu, il m’ont conseillé de suivre les études bibliques qui avait lieu les mardis à l’Eglise EEC de Bepanda tonnerre à Douala au Cameroun. Un jour donc en 2007, pendant l’étude biblique, le pasteur Emilienne Tcheubou enseignait sur 2 Timothée 2 :22 « Fuis les passions de la Jeunesse, recherche la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur ». Ce n’était point un appel à donner la vie au Seigneur, cependant j’ai été convaincu de suivre Jésus, j’ai pleuré tellement. J’avais honte de la façon j’avais traité durement ma petite sœur et méprisé mon père. J’ai demandé pardon à ma petite sœur et à mon père. Instantanément, le Seigneur Jésus m’a délivré d’une colère excessive. Par la grâce de Dieu, je revenais petit à petit vers mon père, et une fois encore je suis venu chez lui après une étude biblique, Bible en main. Il m’a demandé d’où viens-tu et je lui ai répondu de l’étude biblique. Il a été furieux contre moi et m’a demandé de partir. Je suis allé voir mon camarade de classe Hermann qui était pasteur dans la ville d’Edéa, il m’a exhorté et encouragé. Il m’a même remis un livre chrétien, rencontre dynamique avec Dieu. En 2007, mon épouse Nicaise T. est revenue à Douala, nous avions repris notre amitié. J’avais toujours tellement envie de me marier, alors nous avions remis sur la table la proposition de mariage que je lui avais faite. J’ai pris un temps de réflexion, j’en ai parlé à mes amis ; par la suite elle et moi avons décidé de nous marier. Le 10 janvier 2009, nous sommes mariés et Nicaise était enceinte et elle a accouché Sara le 27 mars 2009. De plus en plus mon assiduité à l’église a diminué de façon significative. Mes rythmes de prières et de lecture de la Bible ont même plongé. Jusqu’en 2010, quand Nicaise était enceinte de Gabriel. Elle a fait un malaise et a failli laisser sa vie. Elle a eu l’embolie pulmonaire, et a été hospitalisée en réanimation. J’étais au travail, j’ai reçu un coup de fil qu’il fallait que je vienne à l’hôpital le plus tôt possible. Lorsque je suis arrivé, elle avait les tuyaux partout, scène que je ne voyais très souvent à la télévision. Je sortais souvent de là les larmes aux yeux, j’avais tellement peur de la perdre. Sur la base des conseils de médecins, J’ai donc sérieusement envisagé une évacuation en Europe pour qu’elle y accouche. Plus loin j’ai même commencé à postuler en Europe pour m’y installer. Des membres sa famille se sont proposé de l’aider, elle a eu par la grâce de Dieu un visa Schengen pour l’Allemagne. Son cousin Dady a accepté de l’héberger et elle a accouché en France notre deuxième enfant Gabriel. Après son retour, elle a fait de nouveau un malaise, nous sommes allés à l’hôpital ; et à cause d’une erreur médicale elle a été intégrée en réanimation. C’était très dur, je n’avais pas le droit de rester à l‘hôpital. Par la grâce de Dieu, elle est sortie de l’hôpital. En fin 2011, j’ai démissionné de mon employeur au Cameroun et j’ai été recruté par un employeur aux Pays-Bas, qui m’a envoyé en mission en France pour une durée de 11 mois. Nicaise elle avait décidé d’aller au Togo continuer ses études. J’ai commencé la mission en novembre 2011.


Lorsque dans mes pensées, je reparcourrais ma marche avec Dieu, depuis 2007, j’ai bien constaté que le péché ne me dérangeait plus, je pouvais mentir et me dire ce n’est pas grave. Je me souviens même que Dieu a directement repris contact avec moi lorsque j’étais dans le métro mais j’ai persisté et je suis resté éloigner de lui, je pouvais me quereller avec mon épouse sans lui demander pardon. Le 31 décembre 2011 ma belle-mère décède et j’avais un visa une entrée. Je ne pouvais même pas aller au deuil, au risque de perdre mon travail. Ça a été une période très difficile, car je devais prendre des nouvelles par téléphone, pendant le deuil à un moment donné Nicaise ne pouvait même plus marcher, tellement la famille la stressait. J’ai parlé avec mon employeur pour lui demander s’il pouvait m’aider à lancer la procédure d’intégration familiale pour faire venir ma famille aux Pays-Bas et il a accepté. Par la grâce de Dieu, nous avons reçu une réponse positive du gouvernement néerlandais qui a accepté que nous résidions aux Pays-Bas en mars 2012. Nous sommes arrivés aux Pays-Bas, Nicaise et moi, nous devrions apprendre à nous connaitre à nouveau car nous avions fait 3 mois à distance. Ça été très difficile, déjà parce qu’elle avait perdu sa maman et elle était très affectée. Par contre moi j’étais très froid et dur avec elle. Avant qu’elle ne vienne en France, j’aillais dans une église de la place et quelquefois je suivais des enseignements en ligne sur top chrétien. Alors comme nous passions des moments difficiles, j’ai ressenti le besoin de me faire aider, mais dans l’église locale en France je ne me sentais pas chez moi. J’ai d’abord écrit à top chrétien mais leur réponse tardait à venir, le pasteur Hermann m’avait informé qu’il était maintenant base à Toulouse, je lui ai écrit pour demander de l’aide. Il m’a donc confié au pasteur Patrice N. qui a accepté par la grâce de Dieu de nous suivre mon épouse et moi. Le pasteur Patrice m’a enseigné, et je me suis repenti d’avoir abandonné le Seigneur Jésus et retourné dans le péché que j’avais décidé de rejeter en 2007. En 2012, nous avons été baptisés dans l’eau.
Le Seigneur Jésus m’a délivré de la pornographie, du mensonge, de la colère, du manque de pardon, de l’amour excessif du travail et des jeux vidéo. Je lui rends infiniment grâce, car le désir de lui ressembler est de plus en plus croissant qu’aujourd’hui je peux dire qu’il m’a guéri des blessures intérieures, il m’a donné la possibilité de l’écouter tous les jours et m’a donné des buts à atteindre. Il a bâti ma confiance en moi détruite par une enfance difficile : les cris ; des reproches que j’ai beaucoup écoutés comme par exemple tu n’es pas un bon enfant, ton père aura un meilleur enfant que toi ou tu es trop bête ; tu ne peux pas travailler avec tes mains mais dans un bureau ; le rejet dans nos familles à cause de grosses difficultés financières. S’il te plait je t’invite à te tourner vers lui et t’engager à le suivre alors tout comme moi tu vas expérimenter combien il peut te changer et te transformer.

 

Stéphane

Commentaires   

0 #1 KUETE DOUANDJE FRANC 07-06-2023 14:18
J’ai assisté à un séminaire de la CMCI à Koumé et j’ai compris que l’enseignement de la parole de Dieu est plus importante car ayant la connaissance on est à l’abris du péché
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