Triomphe d’une vie persécutée
Je m'appelle METAGNE KUITCHOUO Sandrine j'aurais 35 ans cette année 2019 et j’ai donné ma vie au Seigneur Jésus le 26 décembre 1998 à Yaoundé (Cameroun).
Avant ma conversion j'étais une jeune adolescente très naïve et ignorante je ne connaissais pas la vie. Tout au moins, mon comportement ne glorifiait pas le Seigneur. Je mentais je volais la nourriture dans la marmite et souvent même l’argent à ma grand-mère puisque c'est elle qui m'a élevé mes parents étaient au Gabon. J’étais un enfant qui était très rancunière. Je ne me pardonnais pas moi-même et j’étais aussi très colérique vu mon âge, moi-même je savais que ce n'était pas normal je pouvais faire une semaine fâché et je ne parlais à personne je ne savais pas pourquoi je me comportais comme ça. C’est ainsi que je vivais. J’avais aussi un sentiment de rejet, en fait je n’étais pas trop aimé, j’étais victime de discrimination même avec mes propres parents ce qui m’a amené à me replier dans ma coquille et je me suis renfermé. En fait quand ma mère avait appris qu’elle était enceinte de moi elle a voulu avorter parce que mon père avait nié ma grossesse. A la suite de cela, il ya eu des grands problèmes dans la famille au point où ils voulaient se séparer ma grossesse a tellement fait de grand bruit jusqu'à ma naissance c’est là où tout à fait semblant de s'arrêter. Quand je suis née je ressemblais tellement à mon père et c'est à ce moment là qu’il a accepté de me reconnaître. Apres se sont les maladies, à l’âge de 3 ans j'ai eu la paralysie faciale c'était aussi un combat. Par la suite Dieu m’a guéri et nous sommes allés au Gabon. A l’âge de 4 ans je suis revenu au Cameroun et j’ai commencé l'école. De temps en temps, maman venait au Cameroun mais papa ne venait jamais, il me manquait beaucoup et j'avais remarqué que maman ne me portait aucune attention et moi aussi j'avais pris mes distances. En 2001 elle est venue au Cameroun pour rester avec nous et c'est à ce moment-là que j’ai constaté qu’elle ne m'avait jamais aimé et j’ai commencé à m'apitoyer sur moi-même. Je vivais dans le chagrin, elle montait tout le monde contre moi et je me sentais rejetée pendant tout le temps qu’elle avait passée au Cameroun c'était toujours les problèmes entre elle et moi jusqu'à ce qu'elle retourne au Gabon. En 2011, moi-même je suis allez au Gabon pour rester avec papa parce qu’il me manquait beaucoup. Je suis arrivé avec ma petite sœur qui me suit et c'était pour la première fois que tous les membres de notre famille se trouvent ensemble; c’est aussi à ce moment là que mon calvaire a commencé, au point que j’ai réalisé la haine que ma mère avait vis à vis de moi, elle m'a rendu la vie impossible au point où j'avais même pensé au suicide, je voulais seulement mourir et papa était là, il ne disait rien. La seule chose qu’il m'avait dite c'est que je l’ai ressemblé et il m’a aussi dit que lui aussi sa mère ne l'avait jamais aimé. C’est comme cela que nous avons vécu tous les jours c'était les insultes, les humiliations, tout mes efforts étaient vaines jusqu'à la mort de papa.
Quand papa est décédé je suis allé au Cameroun pour les obsèques. Un jour avant, le jour de la veillée mortuaire, ils se sont assis maman: mon grand frère et toutes mes petites sœurs, ils m’ont critiqué jusqu’au matin. J‘étais dehors et je comprenais tout. Personne parmi eux ne pris ma défense ou même dire que je suis leur sœur. C’est à partir de ce jour que j’ai réalisé que je n’avais jamais été accepté dans ma propre famille et j’ai eu tellement mal, bien que cela n'étais pas une surprise, mais c'était juste la goutte d'eau qui déborda le vase. Je me suis alors résigné bon j'ai accepté que la vie est parfois cruelle envers certaine personne mais qu’est ce qu’on peut faire, j'ai supporté et le lendemain de la veillée, j’ai ramassé mes bagages et je suis parti. Après l'enterrement, je suis revenu. Je rends grâce au seigneur pour tout le soutien qu'il m'a accordé jusqu'à ce jour, ce n'était pas facile. Tout ce que je lui demande maintenant c'est un foyer stable et rempli d'amour. Voila ma vie, je suis née, j'ai commencé à grandir et c’est comme cela j’ai vécu jusqu’au jour ou j’ai fait ma rencontre avec le seigneur.
Le 26 12 1998 à Yaoundé (Cameroun) on m'avait invité à une campagne d'évangélisation au centre de kondengui et ce jour c’est le fr Zacharias TANEE FOMUM (appelé frère Zach) qui avait prêché. Il avait tellement cogner sur le péché et crainte de perdre mon âme avais saisi mon cœur. Quand il a fait l’appel de qui voulait reçevoir dans sa vie le Seigneur Jésus-Christ, je me suis levé j’ai donné ma vie au Seigneur et me suis engagé à le suivre Lui jusqu'à la mort, contre vent et marré. En vérité les choses n'ont pas été faciles on m'a bien persécuté, accusé faussement, mais le Seigneur m’a soutenu et je suis sortit victorieuse.
Quand j’ai donné ma vie au seigneur, il m'a délivré de la rancune j’ai appris a pardonné le Seigneur m'a guéri j'étais toujours malade et la maladie la attendais toujours le troisième trimestre. je voudrais dire que les choses n'ont pas toujours été facile, ma vie a été très difficile, je devais me battre moi-même pour vivre et être à l'abris du besoin de peur d'être tenté de tomber dans le piège des hommes .et le Seigneur était avec moi, il m'a soutenu, il m'a préservé de l'immoralité sexuelle et je lui rend toute la gloire. Je suis très reconnaissante à mon Dieu, j'étais un enfant rejeté mais lui, il m’a accepté et a fait de moi sa fille et il a donné un sens à ma vie.
Toute la gloire revienne à Dieu.
Sr Sandrine
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