Une vie un temoignage

  • De la célébrité à la croix

    Lorsque j’ai eu mon BEPC (Brevet d’Études) je suis allé poursuivre mes études à Yaoundé au Cameroun, au lycée de Biyem-assi (une banlieu de Yaoundé). C’est en classe de 2nde que pour la première fois j’ai fait des avances à une fille de manière solennelle. C’est aussi dans cette classe que pour ma première fois j’ai eu l’occasion d’ouvrir la parole de Dieu car le groupe les GEDEONS (sic : une association de chrétiens distribuant gratuitement des portions de la Bible dans les collèges, lycées, prisons et hôtels dans le monde) nous avait distribué les nouveaux testaments et en plus nous avions un cours de religion. Je me réclamais enfant de Dieu mais mes œuvres disaient le contraire. Je me suis inscrit à la catéchèse pour recevoir le baptême ce que j’ai fait. Pendant que je lisais le nouveau testament, des chocs ont commencé à naître dans mon cœur: je ne trouvais pas la base biblique de certaines doctrines qui m’étaient enseignées comme le signe de croix, le purgatoire… etc. Et je me suis mis donc à me poser beaucoup de questions. J’en ai posé même au curé de ma paroisse qui n’a pu me répondre. De plus en plus j’étais Read More
  • De la religion à Christ

    Je sais que l’Éternel a de grands projets pour moi, sinon je ne serais déjà plus de ce monde. En quelques mots, ma maman avait déjà avorté 3 fois avant moi et je devais être le 4ème. Mais pour une fois le bus était à l’heure ce jour-là et ma maman l’a raté elle s’est donc dit que c’était un signe qu’elle devait garder le bébé et n’est plus partie à l’hôpital. J’ai eu plusieurs accidents de la route et il ne restait rien des voitures. Et moi je n’avais même pas une égratignure. Un jour, le sol s’est effondré devant mes yeux à un endroit où je devais être ; c’est une grosse averse qui m’avait empêché d’être à cet endroit à ce moment-là. Je vous assure, frères et sœurs c’est par la Grâce Divine que je suis encore parmi vous aujourd’hui. En 2008, je venais de me faire arnaquer par une ivoirienne, une de ses amies Camerounaise me demande si je peux aider son oncle qui cherche une adresse. J’accepte de le rencontrer en me disant que je vais le faire payer pour l’adresse et ainsi, récupérer un peu ce que l’ivoirienne m’avait pris. Je le rencontre donc et Read More
  • Une vie vide comblée par Jésus-Christ

    Bien avant de donner sa vie à Christ, nous avons eu un fils, trois jours après l’accouchement, elle a dû voyager pour l’Italie. Loin de moi, elle a pu se consacrer entièrement au Seigneur. De mon côté, étant resté au Cameroun, j’ai continué à lui être infidèle. Un an plus tard, c’était à mon tour de partir pour la France. L’Europe a développé chez moi une grande solitude, et étant très difficile d’avoir des copines, la masturbation s’est amplifiée dans ma vie. Ma relation avec Dieu était inexistante : quand on me parlait de Dieu, l’orgueil m’envahissait et je durcissais mon cœur sous le prétexte que ceux qui me prêchaient la parole étaient des hypocrites qui jugeaient les gens sans connaître leur vie. Et pourtant je savais que la parole qu’ils m’annonçaient était vraie. Je connaissais au plus profond de moi la vérité de l’amour et du pardon de Dieu, mais j’étais encore trop attaché à mes désirs et pulsions pour abandonner. Je me disais dans mon for intérieur que je ne suis pas encore prêt, et qu’un jour, quand je prendrai mon engagement, je suivrai Dieu. Je comptais sur mes propres forces et sur une décision personnelle pour suivre le Read More
  • Fruit d'une vie motivée par Christ

    Mon père nous enseignait la Parole quasiment chaque jour, nous allions en famille très régulièrement dans les conventions évangélique, les nuits de prières des grands hommes de Dieu ( Zacharias Tanée Fomum appelé frère Zach, Jean-Pierre Kembou, etc.). De même, j'étais très assidu à l'école du dimanche et je maîtrisais la plupart des histoires de la Bible par coeur. J'aimais écouter mon père prêcher et quand je me rendais à l'école en semaine, je prêchais avec la même gestuelle à mes camarades. Malgré cette discipline extraordinaire, j'étais un menteur, un voleur, un enfant immoral ... Je savais que tous les pécheurs iront en enfer. Cela était une certitude dans mon coeur depuis mon enfance mais je péchais. Je me rappelle que je convoitais certaines mamans à l'église et j'appartenais à un petit groupe de voleurs de gâteaux. J’étais pourri. Et chaque dimanche quand on demandait qui veut donner sa vie à Jésus, je levais la main et c'était une routine. Certains de mes frères et moi avions développé une philosophie biblique : "Crois au Seigneur Jésus et tu sera sauvé toi et ta famille " et la je me disais papa et maman ont crus alors je suis sauvé rien à faire. En mars Read More
  • Libérée de l'impudicité

    Mes parents nous ont appris assez jeunes qu'il y avait un Dieu et que c'est de Lui que dépendent toutes choses. Nous allions à l'église et participions à plusieurs activités. Papa est enseignant de formation. Pour son travail, nous avons déménagé quelques fois. C'était toujours un déchirement de partir d'une ville et d'un établissement pour un autre. Quand j'ai grandi, vers l'âge de 9 ans, j'ai commencé à lire des livres dits à l'eau de rose type Harlequin. Ils m'ont amené via mon imagination dans le monde de la sensualité et de l'érotisme. J'imaginais les scènes dans ma tête, je créais d'autres scénarios ou j'étais l'héroïne... Vers 14 ans, cela m'a conduit petit à petit à désirer vivre moi même ce genre de vie. J'étais curieuse du sexe mais en même temps je voulais attendre le mariage. Sans mettre le nom sur cela, car je ne savais pas ce que c'était, j'ai commencé à me masturber. A chaque fois, à la fin, je me sentais sale et bonne à jeter, mais je n'arrivais pas à arrêter. C'était bien triste. Mais bon, j'essayais de ne pas y penser. A côté de ça, mes études se passaient bien et je me disais Read More
  • L'éternité est une réalité pas une fable

    J'aimais Dieu et cette pratique avait fait de moi une bonne religieuse jusqu'à ma deuxième année. Je rencontre un jeune homme en classe de première qui me parle de Jésus-Christ.... Ce jour là j'admets mon péché et je crois de manière sincère.... J'avais 12 ans. Nous avons formé ensuite un groupe d'élèves ayant connu le réveil à l'internat. Le Seigneur nous multipliait à tel point sorte qu’il nous était interdit d'avoir des rencontres de prière en dehors des heures de cultes. Nous étions souvent punis, suspendus de cours et pour certains même, renvoyés pour cause de rassemblement sectaire. Mais cela ne nous a pas empêché de croire. Nous recevions de plus des lettres, des magazines des ONG chrétiens et étions encouragés à tenir ferme. J’aimais Dieu et mon souci était d'évangéliser tout mon internat. Jusqu'à mes 17 ans, année de mon BAC, j'ai servi Dieu de manière fidèle, haïssant le péché, et amenant plus d'une trentaine de personnes à Christ dans cet internat. Quitter ce lieu, ayant terminé mes études, m'avait rendu tellement triste car j'avais trouvé une famille et le fait de demeurer ensemble m'avait préservé de beaucoup de chose. Ce qui a poussé mes tantes (les sœurs de Read More
  • Affranchi du masque du moi

    Bien sur a force de passer du temps à regarder la TV cela a ouvert les portes à la paresse : étant donné que je ne voulais pas perdre un bout de films alors je lâchais cette fameuse phrase « Je suis fatiguée » lorsque l’on me demandait de faire quelque chose comme cela se sont les autres qui feront le boulot à ma place. Bien évidemment cela a impacté mon travail scolaire car je ne ramenais pas de très bonne note. Et très vite l’on se mit à me comparer à ma grande sœur qui est brillante et des fois à mes cousins. Au lieu de voir l’amour caché derrière cela, le souci de mes parents de me voir changer afin de me battre j’ai plutôt vu le contraire malheureusement. Et je m'enfonçais de plus en plus. C’est ainsi que le vol a pris place dans ma vie, certes je ne volais pas de grande somme même si ce sont des petites sommes le vol reste le vol. Et il fallait donc bien couvrir tout cela et la meilleure solution que j’ai trouvée c’est le mensonge. Plus je grandissais, plus les choses évoluaient dans le mauvais sens bien sûr. J’ai Read More
  • Délivré du complexe monoparental

    Mon frère aîné, celui qui me précède, était très paresseux à cette époque et pour lui les filles (mes petites sœurs et moi) devaient tout faire. J'instaurais donc une loi: celui qui ne fait pas sa tâche assigné le matin n'a pas “l'argent de beignets”. C'était aussi le début de mes problèmes. Quand je lui refusais l'argent, mon frère me battait. Les voisins intervenaient et on l'obligeait à faire sa tâche. Par la suite je lui remettais l'argent. M'étant habitué à bagarrer avec les hommes, je suis devenue très querelleuse: j'aimais la bagarre avec les jeunes comme les adultes. Avec mes camarades, je prenais des rendez-vous pour des bagarres et puisque je ne m'en sortais, j'allais de bagarre en bagarre et j'attristais le cœur de ma mère. Un jour, une nouvelle voisine est arrivée dans notre quartier et j'ai pensé essayer de la provoquer. Mais je l'avais vu taper une fille et j'ai eu peur. Elle m'a donné rendez-vous ce soir-là puisqu'on allait en classe le matin et revenions à midi pour repartir à 14h. A 14h, j'ai dis à ma mère que j’étais malade car j’évitais la bagarre: j'avais trouvé plus forte que moi. Je ne suis pas allé Read More
  • Le pardon immérité

    Je lui ai demandé si je pouvais l'accompagner, elle ma dit oui tout de suite. Là-bas, j'ai tout de vite été adoptée et admise dans le groupe de la chorale. (C'est de là qu'est née cette passion pour le chant et qui ne m'a jamais quitté) Je me sentais bien dans cette atmosphère, il y avait là quelque chose de différent que je n'avais jamais expérimenté et qui me fascinait. La même période j'ai participé à une grande campagne durant laquelle notre chorale animait. Ma tante a tout de suite contacté ma mère pour lui dire que j'étais rentrée dans une secte. Quand ma mère est arrivée j'ai pu expérimenter ce que c'est que de recevoir le fouet pour Jésus. Bref quand elle est partie après m'avoir fait juré de ne plus y aller, j'y suis quand même retourné.... Tout ceci pour dire que c'est de là qu'est parti le déclic d’un amour véritable pour Dieu. A mes 14 ans je continuais ma marche de petite chrétienne sournoise, mentant, trichant rancunière à souhait , une vraie petite bagarreuse: mon adversaire favorite était ma grande sœur. Je me comparais à elle je lui disais que un an de différence d'âge ne même Read More
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L’impact des noms que l’on donne aux enfants: Bénédiction ou Malédiction

Publié dans Ministère aux familles

Les noms que l’on donne aux gens ont un impact sérieux sur les personnes qui les portent. Une fois de plus cela s’illustre par la nomination, la désignation des enfants de Jacob, chacun d’un nom particulier. (Cf. Genèse29 : 31-35)
« L'Éternel vit que Léa n'était pas aimée ; et il la rendit féconde, tandis que Rachel était stérile. »
Léa devint enceinte, et enfanta un fils, à qui elle donna le nom de Ruben ; car elle dit : « L'Éternel a vu mon humiliation, et maintenant mon mari m'aimera. » Genèse29 : 31-32

Le nom que l’enfant porte devrait être pour la gloire de Dieu !

« L'Éternel vit que Léa n'était pas aimée ; et Il la rendit féconde »
C’est l’Eternel qui prend toujours l’initiative de bénir et c’est à Lui que devrait revenir la gloire pour toute bénédiction et non à l’homme, en aucun cas, en aucune circonstance. Pour l’attribution du nom de l’enfant, tout devrait être également fait pour que toute gloire soit à l’Eternel, au Père tout puissant.

Dans le cas présent, c’est l’Eternel qui « vit que Léa n’était pas aimée ». Tout était parti de Lui, c’est Lui qui prit souverainement et sans contrainte aucune, ni l’exercice de quelque pression que ce soit, l’initiative de donner un enfant à Léa. IL vit que Léa n’était pas aimée. Et c’est Lui seul qui décida autant souverainement de la rendre féconde ; mais ayant enfanté son 1er fils, Léa ne daigna pas le moindre instant songer à rendre grâce à l’Eternel qui venait de bénir son sein. Au contraire, elle ne pensa exclusivement qu’à sa propre gloire, en s’exclamant ainsi « L’Eternel a vu mon humiliation, et maintenant, mon mari m’aimera ».

En disant pourtant que l’Eternel a vu son humiliation, elle reconnaissait fort bien son incapacité à se faire elle-même des enfants. Mais au lieu de rendre donc grâce au Seigneur pour cela, elle s’est plutôt totalement tournée vers elle-même pour ne regarder qu’à sa propre glorification en s’écriant « maintenant mon mari m’aimera ». Ainsi, sa préoccupation ne portait que sur elle-même. C’était d’être aimée par son mari, ce n’était même pas qu’elle aime son mari, encore moins qu’elle aime l’Eternel, mais plutôt, c’était que son mari l’aime.

Il en est de même aujourd’hui, et à plusieurs égards. Lorsque le Seigneur permet à quelqu’un d’accomplir quelque chose, au lieu que cela le pousse à glorifier Dieu, il cultive plutôt le désir secret d’être exalté par les autres. Après un long jeûne, une bonne prédication, une moisson abondante d’âmes, au lieu que la réaction première soit celle d’être reconnaissant envers le Seigneur d’avoir doté le pécheur, le terrestre que l’on est de telles capacités, l’on se met plutôt à nourrir le désir à l’intérieur d’être célébré par les hommes autour de soi. Et c’est ainsi qu’après certaines bénédictions de Dieu, bien des gens se détournent de Dieu, soit pour ne désormais accorder leur attention qu’à la dite bénédiction, soit pour ne se préoccuper plus que de soi même. Ainsi, plusieurs rétrogradent après avoir eu un époux ou une épouse, abandonnent le Seigneur après avoir trouvé un emploi, ou demeurent des personnes au cœur partagé suite à une nomination ou à une amélioration des conditions de vie.
Léa pour sa part, n’avait trouvé comme bonne réaction à la naissance de son premier fils que le fait de lui donner un nom qui signifie : mon mari m’aimera : Ruben. Et ce nom qui n’était pas pour lui une bénédiction ne put le préserver plus tard d’être maudit à la suite de l’acte infâme qu’il posa contre son père et contre Dieu en prenant la concubine du père : il perdit immédiatement le droit d’aînesse : un nom qui en aucun cas ne glorifiait pas Dieu ne put le mettre à l’abri d’une telle malédiction.

Cette recherche de la gloire personnelle dans l’attribution des noms ne s’arrêta pas seulement après la naissance de Ruben. Il en fut de même pour les deux naissances suivantes. La Bible dit en effet, «  Elle devint encore enceinte, et enfanta un fils, et elle dit : l’Eternel a entendu que je n’était pas aimée, et il m’a aussi accordé celui-ci . Et elle lui donna le nom de Siméon. Elle devint encore enceinte et enfanta un fils, et elle dit : pour cette fois, mon mari s’attachera à moi ; car je lui ai enfanté trois fils. C’est pourquoi on lui donna le nom de Lévi ».

A la naissance des 3 premiers fils, les noms ont été donnés pour la gloire personnelle. Ce n’est qu’après la naissance du 4e fils de Jacob que Léa résolut de lui donner enfin un nom qui a fait un impact éternel très positif sur l’enfant : elle a enfin donné à l’enfant un nom qui était une gloire pour Dieu. Ce n’est que l’unique fois où de ses six accouchements elle a été poussée à glorifier le Seigneur.

En effet, elle s’était enfin écriée, d’après ce que la Bible déclare après la naissance du quatrième fils «  cette fois, je louerai l’Eternel, c’est pourquoi elle lui donna le nom de Juda » ( Juda sans ‘s’ ).
Cette fois ! Cette fois ! Cette fois ! Je louerai l’Eternel ! Je louerai l’Eternel !Je louerai l’Eternel : c’est pourquoi elle donna le nom de Juda. Juda : je louerai l’Eternel.
Le nom de Juda a été donné entièrement à la gloire de Dieu. C’est pour glorifier Dieu de bout en bout, du début à la fin, que ce nom a été donné à l’enfant. Dans l’attribution du nom de Juda , la motivation intérieure était de glorifier Dieu. Ainsi, le don de ce nom n’a été en aucun moment et d’aucune manière entachée de motifs charnels, ni d’aucune simulation, ni stimulation pour la gloire ou l’exaltation d’un homme ; mais ( au contraire), cela ne l’a été que pour la gloire de Dieu, de bout en bout, et la gloire de Dieu seul.

Ainsi il n’y avait dans l’attribution de ce nom que de la pureté de bout en bout. La motivation intérieure pour le donner était simple et pure, et le tout pour la gloire exclusive de Dieu. Ce nom de Juda à donc été donné pour exalter Dieu.

La bénédiction, la 1ère des bénédictions des parents pour leurs enfants au moment de l’accouchement, c’est le nom qu’ils leur donnent. Les motivations doivent être pures ; ce doit avoir été une incitation du Seigneur. Ce doit avoir entièrement été l’inspiration du Saint-Esprit.

Est-ce le Saint-Esprit qui t’a révélé le nom que tu as donné à l’enfant que tu as accouché ? Quelle était au fond de toi la motivation réelle pour le don de ce nom ? Etait-ce exclusivement pour la gloire de Dieu ? Ou alors, également pour la gloire de l’homme ?
Si le don du nom l’a été exclusivement et entièrement pour glorifier Dieu, alors tu as béni l’enfant d’une bénédiction éternelle. Par contre, si cela ne l’a pas été pour la gloire entière et exclusive de Dieu, si cela ne l’a pas été pour la seule raison de plaire à Dieu et rien qu’à Lui, alors cet enfant n’a pas été béni.
Tant que le nom donné à l’enfant ne provient pas d’une révélation personnelle de Dieu comme nom devant lui être donné, alors cet enfant n’a pas été béni.

Le nom inspiré par le désir de plaire entièrement à Dieu : son impact dans la protection contre les malédictions.

Juda. Juda. Juda. Ce nom signifie : je louerai l’Eternel et la louange de l’Eternel est demeurée éternellement attachée sur la personne qui à porté ce nom.
Il n’y a rien de particulier qui a dans l’ensemble distingué ce fils de Jacob de ses autres enfants. Et ses mauvais agissements devraient lui avoir valu autant de malédictions que celles que ses autres frères ont connues. Mais au lieu de cela, il en a toujours été miraculeusement épargné. Il a, en effet, souvent été très mal agissant. Il a souvent commis de grandes abominations, et de bien plus grandes que beaucoup de ses frères. Mais la bénédiction du nom reposant sur lui de façon inchangeable, le nom l’a toujours poursuivi pour le bénir continuellement et dévier la malédiction qui aurait pu atterrir lourdement sur lui.

Ses défaillances

Juda avait commis beaucoup de fautes d’entre lesquelles les suivantes :

⦁ Premièrement, Juda a été, sais de jalousie à l’égard de Joseph, celui qui le 1er a suggéré qu’il soit vendu aux israélites. (Genèse37 : 23-28). En cela, il était celui qui s’opposait le plus à l’accomplissement de la volonté de Dieu selon les promesses des songes de Joseph, devant qui parents et frères allaient se prosterner. Non content de ce que Dieu avait ainsi établi les choses, c’est Juda qui le 1er a pris l’initiative d’écarter d’eux «  le faiseur de songes » comme pour mettre Dieu au défi de son accomplissement. Et il y a échappé. Par contre Lévi et Simon qui étaient très violents à l’égard des Sichémites ont été «  désavoués », et pour une seule faute commise Ruben a perdu le droit d’aînesse.

⦁ Deuxièmement, tandis que tous les enfants de Jacob étaient supposés demeurer ensemble et près les uns des autres, Juda fut d’entre ses frères le premier à s’éloigner des autres. Genèse38 :1 «  En ce temps là, Juda s’éloigna de ses frères et se retira vers un homme d’Adullam nommé Hira ». Ainsi, Juda avait entrepris de quitter la compagnie du peuple de Dieu pour s’attacher aux païens, aux incirconcis. Mais il n’en a pas subi la lourdeur de sa faute visiblement peut-être parce que la bénédiction du nom sur lui l’en a épargné carrément.

⦁ Troisièmement Abraham avait fait jurer son serviteur qu’il ne prendrait pas de femme étrangère pour Isaac. Et Isaac, le grand-père de Juda, a dû aller, pour plaire à ses parents, être marié avec une parenté dans la famille, la descendance du frère d’Abraham ; et de même, Isaac a donné à Jacob la recommandation ferme de ne pas prendre de femmes étrangères. Juda, lui, faillit à cette loi. Et dans une certaine mesure, il aurait dû subir ce qu’Esaü avait subi : le rejet par ses parents. Mais tel n’a pas été le cas. Non seulement ses parents ne l’ont peut-être pas rejeté, mais également, Dieu certainement ne l’a pas rejeté. Pourquoi donc ? La bénédictin du nom reposait déjà sur lui : «  Je louerai l’Eternel » rendait toute malédiction nulle et non avenue pour «  (ce qui concernait) Juda. La malédiction ne parvenait pas à avoir de place dans sa vie. Dans un sens, la bénédiction que procure le nom avait déjà tout envahi et pris toute la place et empêchait la malédiction d’y trouver la sienne.

⦁ Quatrièmement, il n’a pas bien élevé ses enfants. Et certainement, les noms qu’il leur a donnés sans que cela l’ait été sous l’inspiration du Saint-Esprit ont été incapables de les préserver de la malédiction ? Er, son premier fils, était méchant aux yeux de l’Eternel : il est mort, Onan également. Pourquoi ? Les enfants n’avaient pas, comme leur père, reçu des noms qui devaient leur garantir la bénédiction et les préserver de toute malédiction. La faute dans un sens était celle du père : mais ce sont les enfants qui ont péri.

⦁ Cinquièmement, Juda a menti à Thamar au sujet de Schéla, et n’a pas apparemment été inquiété pour cela.

⦁ Sixièmement, Juda est allé jusqu’à introduire ou encourager la prostitution en Israël. Il aurait dû être puni pour cela. Car à cause de ce qu’il était dans le cœur un prostitué (influencé certainement par les pratiques qui avaient cours au pays d’Adullam), il est tombé dans le piège de Thamar pour commettre l’inceste en Israël, ce qui ne devait pas se faire (Lévitique 18 :15).

Nous pouvons donc à partir de tous ces cas et bien d’autres voir que Juda a commis un grand nombre de crime qui ne lui auraient pas permis de continuer d’exister. Mais la bénédiction que lui assurait son nom a dû jouer un très grand rôle pour toujours le préserver et le protéger des châtiments et sanctions auxquelles il aurait dû normalement avoir part.

Les bénédictions ayant accompagné ce nom

Nombreuses sont les bénédictions ayant accompagné le nom de Juda. Nous tentons d’énumérer quelques-unes ci-dessous, et plusieurs certainement sont en reste.

Tout d’abord, il importe de noter que les noms ont été donné aux enfants tandis que Jacob se trouvait encore chez son beau-père à Padan-Aram en Mésopotamie, et donc sérieusement éloigné du lieu de résidence finale de ce peuple. Cependant la bénédiction procurée par ce nom a suivi Juda jusque dans la Terre Promise où ils devaient s’établir.

⦁ Premièrement, le Royaume de Juda a été le centre de la vie spirituelle en Israël, et non seulement en Israël, mais bien plus, sur toute la terre.

⦁ Deuxièmement, sa capitale Jérusalem est devenu le Centre de la nation et le lieu où il fallait adorer Dieu, au cœur du Royaume de Juda, à cause de la signification du nom Juda, qui est : je louerai l’Eternel.

⦁ Troisièmement, le plus grand chantre, le plus grand homme de louange que le royaume ait jamais connu est issu de cette tribu et il ne pouvait en être autrement puisque c’est la tribu de « Je louerai l’Eternel ». La louange de l’Eternel à cause de la signification de ce nom ne pouvait mieux se faire que dans le territoire dont la signification du nom fait la prophétie de la louange de l’Eternel.

⦁ Quatrièmement, la ville de Dieu dans les cieux, le lieu de rassemblement de Dieu avec ses serviteurs, le Tabernacle Eternel porte (en toute logique) le nom de Jérusalem, sous la désignation alors de Jérusalem Céleste, ainsi par ailleurs le nom de la capitale terrestre du royaume de Juda. Pourquoi cela ? Evidement du fait de la meilleure correspondance de ce nom par rapport à ce qui sera fait au Ciel. Là-bas en effet, il y aura une louange continue : ce qui est bien l’illustration de Juda, c’est-à-dire je louerai l’Eternel. Et c’est là une bénédiction retentissante découlant du nom qui avait été donné à un enfant à des centaines de kilomètres de ce lieu de résidence final. Le nom qu’on donne à l’enfant a un impact éternel sur lui : quelle grandeur ! Quel honneur ! Quelle bénédiction ! Quand on parvient à se détacher totalement de soi et des intérêts charnels humains pour ne penser exclusivement qu’aux intérêts de Dieu ! C’est la gloire! La gloire ! La véritable gloire.


Mais ce n’est pas encore tout, comme bénédiction suprême ayant découlé d’un nom tout simplement donné à l’enfant et qui signifiait « Je louerai l’Eternel » c’est de Juda qu’est sorti le Messie, l’Oint de Dieu, le Souverain Berger, le Prince du salut et suprême gardien de nos âmes, le Seigneur Jésus-Christ. Et tout cela ne l’a été simplement qu’en raison du nom «  Juda » « Je louerai l’Eternel ». Et à la faveur de la naissance de Christ dans la postérité de Juda, la louange de l’Eternel y a été établie de façon éternelle. Quelle formidable faveur ! Quelle gloire ! L’impact du nom ! L’impact du nom ! L’impact du nom ! Le nom a un impact éternel sur la personne à qui on le donne.

Que comprendre donc de cela.

Que comprendre donc de ceci ?
Tout d’abord, il ne s’agit pas maintenant d’aller donner à tout enfant le nom de Juda ! Il ne s’agit pas non plus de choisir personnellement, de choisir de sa propre initiative des noms de la Bible en raison de leur signification pour les donner à l’enfant, ou aux enfants. Ce serait juste de la chair, de la manifestation de la vaine gloire.

Ce qu’il faut comprendre de cela, c’est que l’on doit toujours s’assurer que le nom qui est donné à l’enfant est une révélation du Seigneur , une inspiration du Saint-Esprit, il faut donc que le nom ait été inspiré par le Seigneur et donné à l’enfant pour plaire entièrement à Dieu, et rien qu’à lui. Il n’y faut point l’intention ne serait ce qu’infime, de plaire ni à la chair, donc à soi, ni à l’homme tout court, qui qu’il soit, tant que ce n’est pas cela la volonté du Seigneur. Il faut donc que le mobile n’ait pas été de plaire à soi, ni à quelqu’autre être humain que ce soit, conduit par la chair. Il faut qu’au fond de son cœur on cherche exclusivement et vraiment, à plaire au Seigneur : ceci bien évidemment non de son propre Chef, mais selon une révélation du Seigneur.

Le nom de Jean (-Baptiste) a été une révélation du Seigneur. Le nom de Jésus également a été une révélation du Seigneur.

Alors tout nom donné devrait être une inspiration du Seigneur. Cela ne devrait en aucun cas être l’œuvre de la chair. Tout ce qui est fait selon la chair ne produira aucun impact. Il faut s’assurer qu’en donnant le nom à l’enfant, que ce nom là soit entièrement et profondément spirituel c’est-à-dire émanant du Saint-Esprit, pour également bénir l’enfant de bout en bout, à la seule gloire de Dieu.

En définitive, tout nom qu’on donne à l’enfant doit avoir été reçu clairement de Dieu et pour Lui. Le nom doit être donné pour faire entièrement plaisir à Dieu, dans les motifs et les mobiles les plus profonds du cœur. Ainsi alors a-t-on à jamais béni l’enfant.

Que la gloire soit à Dieu pour son excellence. Il est excellent ! Il est excellent ! Il est excellent ! Alléluia !

 

Joseph Jacka

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