Une vie un temoignage

  • De la célébrité à la croix

    Lorsque j’ai eu mon BEPC (Brevet d’Études) je suis allé poursuivre mes études à Yaoundé au Cameroun, au lycée de Biyem-assi (une banlieu de Yaoundé). C’est en classe de 2nde que pour la première fois j’ai fait des avances à une fille de manière solennelle. C’est aussi dans cette classe que pour ma première fois j’ai eu l’occasion d’ouvrir la parole de Dieu car le groupe les GEDEONS (sic : une association de chrétiens distribuant gratuitement des portions de la Bible dans les collèges, lycées, prisons et hôtels dans le monde) nous avait distribué les nouveaux testaments et en plus nous avions un cours de religion. Je me réclamais enfant de Dieu mais mes œuvres disaient le contraire. Je me suis inscrit à la catéchèse pour recevoir le baptême ce que j’ai fait. Pendant que je lisais le nouveau testament, des chocs ont commencé à naître dans mon cœur: je ne trouvais pas la base biblique de certaines doctrines qui m’étaient enseignées comme le signe de croix, le purgatoire… etc. Et je me suis mis donc à me poser beaucoup de questions. J’en ai posé même au curé de ma paroisse qui n’a pu me répondre. De plus en plus j’étais Read More
  • De la religion à Christ

    Je sais que l’Éternel a de grands projets pour moi, sinon je ne serais déjà plus de ce monde. En quelques mots, ma maman avait déjà avorté 3 fois avant moi et je devais être le 4ème. Mais pour une fois le bus était à l’heure ce jour-là et ma maman l’a raté elle s’est donc dit que c’était un signe qu’elle devait garder le bébé et n’est plus partie à l’hôpital. J’ai eu plusieurs accidents de la route et il ne restait rien des voitures. Et moi je n’avais même pas une égratignure. Un jour, le sol s’est effondré devant mes yeux à un endroit où je devais être ; c’est une grosse averse qui m’avait empêché d’être à cet endroit à ce moment-là. Je vous assure, frères et sœurs c’est par la Grâce Divine que je suis encore parmi vous aujourd’hui. En 2008, je venais de me faire arnaquer par une ivoirienne, une de ses amies Camerounaise me demande si je peux aider son oncle qui cherche une adresse. J’accepte de le rencontrer en me disant que je vais le faire payer pour l’adresse et ainsi, récupérer un peu ce que l’ivoirienne m’avait pris. Je le rencontre donc et Read More
  • Une vie vide comblée par Jésus-Christ

    Bien avant de donner sa vie à Christ, nous avons eu un fils, trois jours après l’accouchement, elle a dû voyager pour l’Italie. Loin de moi, elle a pu se consacrer entièrement au Seigneur. De mon côté, étant resté au Cameroun, j’ai continué à lui être infidèle. Un an plus tard, c’était à mon tour de partir pour la France. L’Europe a développé chez moi une grande solitude, et étant très difficile d’avoir des copines, la masturbation s’est amplifiée dans ma vie. Ma relation avec Dieu était inexistante : quand on me parlait de Dieu, l’orgueil m’envahissait et je durcissais mon cœur sous le prétexte que ceux qui me prêchaient la parole étaient des hypocrites qui jugeaient les gens sans connaître leur vie. Et pourtant je savais que la parole qu’ils m’annonçaient était vraie. Je connaissais au plus profond de moi la vérité de l’amour et du pardon de Dieu, mais j’étais encore trop attaché à mes désirs et pulsions pour abandonner. Je me disais dans mon for intérieur que je ne suis pas encore prêt, et qu’un jour, quand je prendrai mon engagement, je suivrai Dieu. Je comptais sur mes propres forces et sur une décision personnelle pour suivre le Read More
  • Fruit d'une vie motivée par Christ

    Mon père nous enseignait la Parole quasiment chaque jour, nous allions en famille très régulièrement dans les conventions évangélique, les nuits de prières des grands hommes de Dieu ( Zacharias Tanée Fomum appelé frère Zach, Jean-Pierre Kembou, etc.). De même, j'étais très assidu à l'école du dimanche et je maîtrisais la plupart des histoires de la Bible par coeur. J'aimais écouter mon père prêcher et quand je me rendais à l'école en semaine, je prêchais avec la même gestuelle à mes camarades. Malgré cette discipline extraordinaire, j'étais un menteur, un voleur, un enfant immoral ... Je savais que tous les pécheurs iront en enfer. Cela était une certitude dans mon coeur depuis mon enfance mais je péchais. Je me rappelle que je convoitais certaines mamans à l'église et j'appartenais à un petit groupe de voleurs de gâteaux. J’étais pourri. Et chaque dimanche quand on demandait qui veut donner sa vie à Jésus, je levais la main et c'était une routine. Certains de mes frères et moi avions développé une philosophie biblique : "Crois au Seigneur Jésus et tu sera sauvé toi et ta famille " et la je me disais papa et maman ont crus alors je suis sauvé rien à faire. En mars Read More
  • Libérée de l'impudicité

    Mes parents nous ont appris assez jeunes qu'il y avait un Dieu et que c'est de Lui que dépendent toutes choses. Nous allions à l'église et participions à plusieurs activités. Papa est enseignant de formation. Pour son travail, nous avons déménagé quelques fois. C'était toujours un déchirement de partir d'une ville et d'un établissement pour un autre. Quand j'ai grandi, vers l'âge de 9 ans, j'ai commencé à lire des livres dits à l'eau de rose type Harlequin. Ils m'ont amené via mon imagination dans le monde de la sensualité et de l'érotisme. J'imaginais les scènes dans ma tête, je créais d'autres scénarios ou j'étais l'héroïne... Vers 14 ans, cela m'a conduit petit à petit à désirer vivre moi même ce genre de vie. J'étais curieuse du sexe mais en même temps je voulais attendre le mariage. Sans mettre le nom sur cela, car je ne savais pas ce que c'était, j'ai commencé à me masturber. A chaque fois, à la fin, je me sentais sale et bonne à jeter, mais je n'arrivais pas à arrêter. C'était bien triste. Mais bon, j'essayais de ne pas y penser. A côté de ça, mes études se passaient bien et je me disais Read More
  • L'éternité est une réalité pas une fable

    J'aimais Dieu et cette pratique avait fait de moi une bonne religieuse jusqu'à ma deuxième année. Je rencontre un jeune homme en classe de première qui me parle de Jésus-Christ.... Ce jour là j'admets mon péché et je crois de manière sincère.... J'avais 12 ans. Nous avons formé ensuite un groupe d'élèves ayant connu le réveil à l'internat. Le Seigneur nous multipliait à tel point sorte qu’il nous était interdit d'avoir des rencontres de prière en dehors des heures de cultes. Nous étions souvent punis, suspendus de cours et pour certains même, renvoyés pour cause de rassemblement sectaire. Mais cela ne nous a pas empêché de croire. Nous recevions de plus des lettres, des magazines des ONG chrétiens et étions encouragés à tenir ferme. J’aimais Dieu et mon souci était d'évangéliser tout mon internat. Jusqu'à mes 17 ans, année de mon BAC, j'ai servi Dieu de manière fidèle, haïssant le péché, et amenant plus d'une trentaine de personnes à Christ dans cet internat. Quitter ce lieu, ayant terminé mes études, m'avait rendu tellement triste car j'avais trouvé une famille et le fait de demeurer ensemble m'avait préservé de beaucoup de chose. Ce qui a poussé mes tantes (les sœurs de Read More
  • Affranchi du masque du moi

    Bien sur a force de passer du temps à regarder la TV cela a ouvert les portes à la paresse : étant donné que je ne voulais pas perdre un bout de films alors je lâchais cette fameuse phrase « Je suis fatiguée » lorsque l’on me demandait de faire quelque chose comme cela se sont les autres qui feront le boulot à ma place. Bien évidemment cela a impacté mon travail scolaire car je ne ramenais pas de très bonne note. Et très vite l’on se mit à me comparer à ma grande sœur qui est brillante et des fois à mes cousins. Au lieu de voir l’amour caché derrière cela, le souci de mes parents de me voir changer afin de me battre j’ai plutôt vu le contraire malheureusement. Et je m'enfonçais de plus en plus. C’est ainsi que le vol a pris place dans ma vie, certes je ne volais pas de grande somme même si ce sont des petites sommes le vol reste le vol. Et il fallait donc bien couvrir tout cela et la meilleure solution que j’ai trouvée c’est le mensonge. Plus je grandissais, plus les choses évoluaient dans le mauvais sens bien sûr. J’ai Read More
  • Délivré du complexe monoparental

    Mon frère aîné, celui qui me précède, était très paresseux à cette époque et pour lui les filles (mes petites sœurs et moi) devaient tout faire. J'instaurais donc une loi: celui qui ne fait pas sa tâche assigné le matin n'a pas “l'argent de beignets”. C'était aussi le début de mes problèmes. Quand je lui refusais l'argent, mon frère me battait. Les voisins intervenaient et on l'obligeait à faire sa tâche. Par la suite je lui remettais l'argent. M'étant habitué à bagarrer avec les hommes, je suis devenue très querelleuse: j'aimais la bagarre avec les jeunes comme les adultes. Avec mes camarades, je prenais des rendez-vous pour des bagarres et puisque je ne m'en sortais, j'allais de bagarre en bagarre et j'attristais le cœur de ma mère. Un jour, une nouvelle voisine est arrivée dans notre quartier et j'ai pensé essayer de la provoquer. Mais je l'avais vu taper une fille et j'ai eu peur. Elle m'a donné rendez-vous ce soir-là puisqu'on allait en classe le matin et revenions à midi pour repartir à 14h. A 14h, j'ai dis à ma mère que j’étais malade car j’évitais la bagarre: j'avais trouvé plus forte que moi. Je ne suis pas allé Read More
  • Le pardon immérité

    Je lui ai demandé si je pouvais l'accompagner, elle ma dit oui tout de suite. Là-bas, j'ai tout de vite été adoptée et admise dans le groupe de la chorale. (C'est de là qu'est née cette passion pour le chant et qui ne m'a jamais quitté) Je me sentais bien dans cette atmosphère, il y avait là quelque chose de différent que je n'avais jamais expérimenté et qui me fascinait. La même période j'ai participé à une grande campagne durant laquelle notre chorale animait. Ma tante a tout de suite contacté ma mère pour lui dire que j'étais rentrée dans une secte. Quand ma mère est arrivée j'ai pu expérimenter ce que c'est que de recevoir le fouet pour Jésus. Bref quand elle est partie après m'avoir fait juré de ne plus y aller, j'y suis quand même retourné.... Tout ceci pour dire que c'est de là qu'est parti le déclic d’un amour véritable pour Dieu. A mes 14 ans je continuais ma marche de petite chrétienne sournoise, mentant, trichant rancunière à souhait , une vraie petite bagarreuse: mon adversaire favorite était ma grande sœur. Je me comparais à elle je lui disais que un an de différence d'âge ne même Read More
  • Mon coeur dur a été changé

    Read More
  • L'amour de Christ à combler mon coeur

    Read More
  • J’étais un idolâtre, j’idolâtrais mon père

    Read More
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5

Sara de qui es-tu la fille ?

Publié dans Les femmes de distinction et de profondeur pour Dieu et son œuvre

De qui es-tu la fille ? 

Il est parmi nous un vieux dicton : « Tel mère, telle fille. ».  On pourrait se dire qu’il n’est que sagesse humaine. Mais si Ezéchiel le cite, alors il a certainement du sens. Si tu regardes une fille, tu peux en observant sa mère savoir ce qu’elle sera. Et même des études scientifiques l’ont prouvé. Les filles de femmes au foyer deviennent des femmes au foyer, les mères battantes donnent des filles battantes, les mères prostituées des filles prostituées…tout simplement parce qu’une mère n’apprendra qu’à sa fille que ce qu’elle sait, et que finalement le premier modèle de féminité d’une fille se trouve chez sa mère. 

Mais en voilà beaucoup de considérations humaines qui quoique vraies nous permettent de tirer une conclusion est que toutes les filles sont comme leur mère ou doivent-être comme leurs mères, ou sont appelés à être comme leur mère. Et cela est aussi vrai sur le plan spirituel. La Bible donne à toutes les filles du Dieu vivant, un modèle de mère. 

« Sara: dans son obéissance à Abraham, … l'appelait: mon seigneur. C'est d'elle que vous êtes les filles. » 1 Pierre 3 :6. Alors, nous sommes toutes filles de Sara. Et selon qu’il est écrit : « Telle mère, telle fille », nous devons ressembler à Sara. Or pour ressembler à Sara, il faut d’abord savoir ce qu’elle a été, et le modèle qu’elle nous a laissé. 

  1. Sara, la femme de foi

C’est bien la seule femme dont la foi est citée en exemple par le rédacteur du livre d’Hébreux. C’est la seule femme, témoin. Hébreux 11 :11 « Par la foi, Sara, elle aussi, qui était stérile, a été rendue capable de devenir mère alors qu'elle en avait depuis longtemps dépassé l'âge. En effet, elle était convaincue que celui qui avait fait la promesse est digne de confiance. ». Oui, Sara a été une femme de foi, elle a cru que Celui qui avait la promesse de son salut était digne de confiance capable de lui permettre de passer de la mort (la stérilité) à la vie (Isaac) ; c’est pourquoi nous sommes d’abord ses filles, car par la foi en Jésus-Christ nous avons cru que Celui qui a fait la promesse est digne de confiance pour nous permettre de passer de la mort à la vie.  

  1. Saraï   

Mais qui était Saraï ? Le livre de la Genèse nous en dépeint un bien sinistre portrait. D’abord, c’est une femme qui a une connaissance religieuse de l’Eternel (Voir Genèse 5 : 16). Car, la stérilité était considérée comme un châtiment divin.  Sa mort spirituelle ne lui donne pas la capacité à cerner le dessein divin. Ensuite, nous voyons une femme qui n’a pas de problème avec le péché de l’adultère. Elle ne s’oppose pas à la décision de son mari (voir Genèse 12), de plus elle le pousse dans les bras d’Agar pour obtenir un fils (Genèse 16). Cette tentative de Sara s’apparente à toutes les tentatives humaines pour obtenir la vie autrement que par la foi en Dieu. Aujourd’hui, les bras d’Agar qui appellent de nombreuses ne sont rien d’autres que des bras de séduction. Plus tard, c’est une femme querelleuse et jalouse que nous découvrons, en d’autres termes aucune expression du caractère divin. Elle commence par accuser son mari de « l’injure qui lui est faite » alors que c’est elle qui l’a poussé dans les bras d’Agar. (Genèse 17 :5) – Et là, je me dis le « pauvre homme ». Puis, elle maltraite sa servante alors que c’est elle qui l’a poussé dans sa couche, justement pour avoir un enfant. Voilà donc le portrait de Saraï, une femme  pécheresse qui ne connaît pas de Dieu, éloignée de Dieu, cherchant la vie par tous moyens, portant les fruits de la vie du « moi » et du péché.     

Avant d’étudier la conversion de Sarai, Il y a une question qu’il faut se poser. Question que je me suis posée : Pourquoi Sarai devait croire ? Abram avait déjà cru, mais pourquoi Saraï devait croire ? Je pense que la réponse à cette question tient de l’assertion suivante. « L’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair. » Ils sont devenus un. La promesse que Dieu avait adressée à Abraham ne pouvait s’exécuter en dehors de son couple. Car Dieu est un Dieu d’ordre. Le Père et le Fils sont un. Dès le commencement le Père était avec le Fils, et le Fils (la Parole) était le Père. La promesse que Dieu avait fait à Abraham ne pouvait pas exister hors de son couple quoiqu’Abraham ait pu le penser. Etre une seule chair signifie que tous les deux devaientt croire, si l’un ou l’autre croire seul ce n’est pas une chair qui a cru (100%), mais seulement 50%. Dieu ne fonctionne pas avec les demi-mesures. Pour recevoir la promesse, la totalité du couple devait croire.  Relisons attentivement. 

« Dieu dit encore à Abraham: Pour ce qui concerne ta femme Saraï, tu ne l'appelleras plus Saraï (Ma princesse), désormais son nom est Sara (Princesse). Je la bénirai et je t'accorderai par elle un fils; je la bénirai et elle deviendra la mère de plusieurs nations; des rois de plusieurs peuples sortiront d'elle. Alors Abraham se prosterna de nouveau la face contre terre, et il se mit à rire en se disant intérieurement: Eh quoi! un homme centenaire peut-il encore avoir un enfant? Et Sara, une femme de quatre-vingt-dix ans, peut-elle donner naissance à un enfant? Et il dit à Dieu: Tout ce que je demande c'est qu'Ismaël vive et que tu prennes soin de lui. Dieu reprit: Mais non! C’est Sara, ta femme, qui te donnera un fils. Tu l'appelleras Isaac (Il a ri) et j'établirai mon alliance avec lui, pour l'éternité, et avec sa descendance après lui. En ce qui concerne Ismaël, j'ai aussi entendu ta prière en sa faveur. Oui, je le bénirai. Je lui donnerai aussi de très nombreux descendants: je le multiplierai à l'extrême. Douze princes seront issus de lui et je ferai de lui l'ancêtre d'une grande nation. Mais j'établirai mon alliance avec Isaac, le fils que Sara te donnera l'année prochaine à cette époque. » Genèse 17 : 15-21. 

Quels sont les éléments qui ressortent de ce passage. 

  1. Abraham avait cru en la promesse de Dieu d’être Père de toutes les nations. Puisqu’Hébreux nous rapporte qu’au moment où il partait, il partait sans savoir où il allait. Seulement, à ce stade, Abraham croyait que son fils, qui le rendrait Père de toutes les nations était Agar.

  2. A ce titre, Abra ham a des doutes : « Et Sara, une femme de quatre-vingt-dix ans, peut-elle donner naissance à un enfant? ». Il ne pense plus sa femme capable d’enfanter. 

  3. Abraham élève en permanence des prières devant Dieu pour Ismaël. Même quand Dieu lui parle de Sara, il répond : « Tout ce que je te demande, c’est qu’Ismaël vive et que tu prennes soin de lui. ». Et Dieu lui-même répond : « J’ai entendu ta prière pour Ismaël. 

Que s’est-il passé ? Abram avait cru Dieu, mais Il avait cru Dieu selon lui Abram et non selon Dieu. Il avait dessiné lui-même comme Dieu le rendrait Père de toutes les nations, et dans son plan Sara n’entrait pas en jeu. Non, elle était beaucoup trop vieille. Mais Dieu revient mettre de l’ordre dans sa tête (C’est Sara, ta femme), et expose son plan (Ce sera Sara), avec son délai (l’année prochaine à cette époque.).  

  1. La conversion de Saraï – De Saraï à Sara. 

 Dans cette partie de la vie de Sara est mise en évidence, la foi de Sara en la promesse de salut. C’est par cette foi que Saraï deviendra Sara. Le chapitre 18 de Genèse nous rapporte la conversion de Sara. L’Eternel au chapitre 17 avait déjà parlé à Abraham ; toutefois au chapitre 18, Il vient et descend chez lui.  Pourquoi ? Parce qu’il fallait que Sara entende Sa parole, car la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend, c’est la parole de Christ. L’Eternel arrive, et Abraham envoie Sara pétrir de la farine. Bien entendu, dans ces époques caractéristiques de l’antiquité, les femmes n’avaient pas le droit de s’asseoir au milieu des hommes. Alors Abraham était avec eux pendant qu’il mangeait, mais  Sara n’était pas là. (Genèse 18 :8). Alors, l’Eternel demande à Abraham «  Où est Sara ta femme ? ». Notre Dieu omniscient, omniprésent ne connaissait-il pas la réponse à cette question ? J’en doute sérieusement. Les femmes sont de nature curieuse, elles veulent toujours tout savoir, avec tous les détails possibles. Surtout, si on parle d’elle. Oui, la question servait davantage à attirer l’attention de Sara qui était dans la tente comme le dit Abraham. Elle aurait pu s’occuper ailleurs, se disant ce sont des conversations d’hommes. Mais, maintenant qu’elle avait entendu son nom, on parlait d’elle. Pas de Terre, de vente de bétail, mais d’elle : Sara.  Oui, flattée elle a dû l’être.  Elle, Sara, a porté toute son attention à la conversation.  Ses oreilles étaient donc grandes ouvertes. 

« Puis l'Eternel lui dit: L'an prochain, à la même époque, je ne manquerai pas de revenir chez toi, et ta femme Sara aura un fils. Derrière lui, à l'entrée de la tente, Sara entendit ces paroles. Or, Abraham et Sara étaient tous deux très âgés et Sara avait depuis longtemps dépassé l'âge d'avoir des enfants. Alors Sara rit en elle-même en se disant: Maintenant, vieille comme je suis, aurais-je encore du plaisir? Mon mari aussi est un vieillard. Alors l'Eternel dit à Abraham: Pourquoi donc Sara a-t-elle ri en se disant: «Peut-il être vrai que j'aurai un enfant, âgée comme je suis?» Y a-t-il quoi que ce soit de trop extraordinaire pour l'Eternel? L'an prochain, à l'époque où je repasserai chez toi, Sara aura un fils. Saisie de crainte, Sara mentit: Je n'ai pas ri, dit-elle. Si! tu as bel et bien ri, répliqua l'Eternel. » Genèse 18 :10-15. 

Certainement, en entendant la promesse. Sara s’est dit encore un plaisantin. Ô ces quelques voyageurs d’ailleurs. Mais elle va vite se rendre compte qu’elle est en face d’un être qui sonde les profondeurs de son être et de sa pensée. Qui connaît les cœurs ? Si ce n’est l’Eternel ? Elle sera saisie de crainte. Mais dans son mensonge, elle a davantage confrontée au fait qu’il n’y a point de justice en elle. Elle la Sarai, religieuse, femme amère à cause de son adultère, querelleuse envers son mari, au cœur dur vis-à-vis de prochain se trouve face à la plus grande miséricorde divine. « L’année prochaine, elle aura un fils. » Qu’a-t-elle fait pour le mériter ? Rien ! Ce qu’elle est désormais, elle le doit à Dieu, cela ne vient point d’elle mais c’est le pur don de Sa grâce. Son mensonge n’a pas annulé la promesse de Dieu, il a seulement prouvé que l’homme est injuste et que Dieu seul est juste. 

Oui, la crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse. Et même si nous faisons des erreurs, la grâce de Dieu nous éduque tel que l’enseigne Paul à Tite. La grâce de Dieu nous montre son infinie patience envers les hommes que nous sommes. Quand nous fautons comme Sara, quand notre péché est exposé devant Dieu ne retire pas la promesse de Sa vie, Il entend que nous reconnaissions que nous sommes misérables et que nous devons juste compter sur Lui et croire en Lui.  Oui, Sara avait cru, désormais, une seule chair avait cru. Et c’est pourquoi je crois que le rédacteur d’Hébreux après avoir partagé le témoignage de foi d’Abraham et le sien dit au verset 12 : « C'est pourquoi aussi, d'un seul homme --- plus encore: d'un homme déjà marqué par la mort --- sont issus des descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et que les grains de sable qu'on ne saurait compter sur le rivage de la mer. » 

Sara devait croire pour amener à existence l’appel de Dieu établit dans la vie de son conjoint. C’est cela être une aide. Etre fille de Sara. Voilà ce à quoi nous sommes appelés. C’est parce que Sara a cru, que des descendants ont pu naître d’un seul homme. (Hébreux nous dit c’est pourquoi).  Ma prière est qu’aucune de nous ne devienne des filles de Saraï : des épouses querelleuses sans cesse en train de blâmer leurs maris et de leur proposer des Agar déguisés. Que Dieu le permette. 

  1. Les autres caractéristiques de Sara

Les autres caractéristiques de Sara nous sont présentées par l’apôtre Pierre au chapitre 3 de son premier épître. Il décrit plusieurs caractéristiques, et sans doute à première lecture elles semblent irréalisables. Le modèle impossible. Et parfois la femme vertueuse apparaît comme « l’impossible », ceci expliquerait le slogan de nos frères « Une femme vertueuse, qui peut la trouver ? ». Mais en prenant l’exemple de Sara (Selon les versions il est écrit : « Tel l’exemple de Sara » ou encore « Comme Sara »), l’apôtre veut montrer à son auditoire de lectrices que ce modèle est possible. Une femme vertueuse a vécu sur Terre ainsi, elle s’appelait Sara, c’est d’elle que vous êtes les filles. Si Sara a pu vivre ainsi vous le pouvez ainsi. Si vous croyez en Dieu, il  vous transformera et vous donnera de revêtir son caractère. Vous ne serez pas de Sarai querelleuses mais des Sara, femmes vertueuses soumises à leurs maris.  Vous manifesterez aussi toutes les autres caractéristiques que j’ai précédemment mentionnées.  

Max Luccado écrivait « Le cœur d’une femme doit être si caché en Dieu, qu’un homme doit d’abord trouver Dieu avant de la trouver ». Ce n’est peut-être pas tant qu’il n’y a pas des  femmes vertueuses mais peut-être qu’il n’y a pas suffisamment d’hommes qui ont connu Dieu pour les reconnaître. Car, il faut connaître Dieu pour reconnaître des femmes remplies de vie et d’esprit. Sois encouragée à devenir et à demeurer une fille de Sara. 

Bonus. (Anticipation des questions).

1-) En Genèse 16, Saraï dit à Abraham : « Que l’Eternel soit juge entre nous », est-ce que cela signifie qu’elle n’avait pas cru ? 

Quand j’’étais au Cameroun, j’étais surprise et je fus même choqué de constater qu’une chanson très populaire (Je suis dans la joie, une joie immense, je suis dans l’émotion quand Yahwé m’a libéré) était chanté et dansé dans des boîtes de nuit. Est-ce à dire que ces personnes avaient cru ? Non.  Sarai n’avait toujours pas cru. C’était Saraï. Bien  des personnes mettent le nom de Dieu dans leurs actes ou leurs propos, mais cela prouve qu’ils sont désespérément perdus, quand s’ils connaissaient qui est l’Eternel, ils ne prononceraient pas son nom en vain.  

2-) Tu parles de Sara, qui est une aide pour amener à l’existence l’appel de Dieu dans la vie d’Abraham. Peux-tu m’en dire plus s’il te plaît ?  

Genèse 21 : 8- 12 : « L'enfant grandit et Sara cessa de l'allaiter. Le jour où l'on sevra Isaac, Abraham fit un grand festin. Sara vit rire le fils qu'Agar l'Egyptienne avait donné à Abraham. Alors elle dit à Abraham: Chasse cette esclave et son fils, car celui-ci ne doit pas partager l'héritage avec mon fils Isaac. Cette parole affligea beaucoup Abraham, à cause de son fils. Mais Dieu lui dit: Ne t'afflige pas à cause du garçon et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu'elle te demandera. Car c'est par Isaac que te sera suscitée une descendance. »

Qu’a fait Sara ? Elle a vu Ismaël rire, et elle a demandé à Abraham de le renvoyer. Elle a certainement fait une interprétation de son attitude. C’est ce que j’appelle le discernement spirituel de la femme de l’homme Dieu. Voilà ce que fait une aide, discerner et agir pour préserver la promesse, la destinée sur l’appel d’Abraham (Etre Père d’une multitude.). On ne sait pas ce qui serait passé si Ismaël était resté dans cette maison, mais on sait aujourd’hui les musulmans sont ses descendants, et qu’ils font une farouche guerre aux chrétiens (Israélites, de Jacob (Israël, et d’Isaac). L’autre chose qu’on peut aussi affirmer avec certitude est que le fait que Dieu ait donné gain de cause à Sara, en approuvant sa décision devant Abraham, veut dire qu’elle avait raison. 

3-)  Pourquoi Dieu n’a pas permis laisser Ismaël dans cette maison. Peut-être que s’il y avait eu un combat, Isaac aurait gagné et nous n’aurions pas tous ces enjeux avec l’Islam aujourd’hui. 

Je pense que Dieu est souverain de Ses choix.  Ensuite, pour reprendre Théodore Austin Sparks, un théologien, je dirais que l’Eglise a une responsabilité dans les combats de l’Eternel. Quoique tout est accompli, il y a des batailles à mener. Il fait à ce sujet un très bel enseignement à partir des hommes forts de David. Enfin, Charles Haddon Spurgeon dans l’un de ses sermons (Le Ciel ou l’enfer) exprime un avis que je partage totalement. La part du diable ne sera jamais supérieure à celle de Dieu. Ceux qui seront au ciel seront plus nombreux que tous les damnés de l’enfer. 

Demeurez fortifiés, 

Affectueusement, Victoria vickie. 

Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir

Vie de l'église

Prochains évènements:
  • Expédition missionnaire à Andorre le 15 mars 2025
  • Siège de prière de 10h à Bordeaux le 22 mars 2025
  • Expédition missionnaire Lourdes en avril 2025

Contact Info

CMCI SUD FRANCE
2 Chemin du pigeonnier de la cépière Bat D Rez de chaussé
31100 Toulouse, France

Mail : contact @cmcisudfrance.org
Bureau : +33(0)5.62.17.76.50
Mobile : +33(0)6.60.35.05.81

Zoom  YouTube

 

Conquête du Monde

We Support World conquest 

Portail de téléchargement